Valentino a déclaré qu'il faisait le rallye de Nouvelle-Zélande pour mesurer quel potentiel il aurait exactement dans cette discipline à plein temps pour l'avenir. Il a ajouté que son but principal est de s'amuser et d'aller jusqu'au bout de ce rallye.

"J'ai déjà un peu d'expérience avec la Subaru et j'ai couru à Monza l'année dernière, mais ce n'était pas un véritable rallye. J'ai fait un essai au Pays de Galles la semaine dernière pour comprendre la voiture, mais le véritable essai sera demain. Faire quelques kilomètres avec la voiture pour la comprendre est la première cible et ensuite vient l'amusement. C'est difficile pour moi, je ne sais pas si je serais mieux ou moins bon en Nouvelle-Zélande. La Subaru est toujours bien à piloter, c'est une bonne expérience et je viens ici parce que c'est un bon rallye pour comprendre la voiture sur le gravier. Les notes de routes et la reconnaissance sont bonnes après deux longues journées, mais je suis content. Demain ça deviendra peut-être plus difficile, je dois commencer doucement pour ensuite m'améliorer."

Après lui avoir demandé où il espérait finir :

"Je me battrai pour le podium à coup sûr (plaisantant). Non je ne sais pas s'il serait possible de finir devant quelqu'un du WRC. Je pars 11e, ce sera peut-être ma place, mais si je peux aller plus vite, ce sera mieux. Je ne dois pas faire d'erreurs au début, je dois comprendre ma vitesse et ma position. Le rallye est ma grande passion après la moto, parce que mon père a fait aussi beaucoup de rallye après qu'il ait fini avec les motos."

Valentino a pris soigneusement son temps pour comprendre comment sa Subaru se comportait sur les routes de graviers pour augmenter son rythme progressivement et être de plus en plus rapide lors de la première journée du rallye de Nouvelle-Zélande.
33e lors de la première spéciale après avoir effectué un léger tête-à-queue sans conséquence et 28e dans la seconde alors que ces deux premières spéciales étaient extrêmement boueuses et humides. Les conditions étaient meilleures ensuite et il commençait à se sentir plus à l'aise en réalisant le 20e temps des 3 et 4e spéciales avant de réaliser le 13e temps de la "super spéciale" qui boucle la première journée.
Ce qui le classe 24e au total à 10 minutes et 55 secondes de Marcus Gronholm, l'actuel leader du rallye.

"Je ne suis pas du tout déçu de mes temps parce que je ne les regarde pas. Nous voulons faire le rallye en entier, quand j'ai commencé la première spéciale, nous nous sommes dit "nous commençons et nous verrons ensuite", mais à coup sûr nous avons été prudents.
Mon seul problème a été dans la 4e spéciale où je ressentais une forte vibration à la roue avant gauche ce qui m'a fait perdre un peu de temps dans les derniers kilomètres.
C'est très difficile et c'est très long aussi, c'était un peu mieux cette après-midi, mais j'ai vraiment besoin d'avaler des kilomètres pour progresser. Je manque de repères donc je roule sans prendre de risques.
Cela n'a rien de commun avec la moto, la longue spéciale de 43 km par exemple, c'est la durée d'un grand-prix ! Au milieu, je n'en pouvais plus. Ce n'est pas évident d'être concentré pendant tous ces kilomètres. Ca tourne, ça tourne, mais je me fais vraiment plaisir."

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L'intégralité de la "super spéciale" du rallye de Nouvelle-Zélande le 17/11/06 (3min59\15,3 Mo\DivX 6.40) Rallye de Nouvelle-Zélande le 17/11/06 (40 sec\2,62 Mo\DivX 6.40)

Valentino a haussé le rythme lors de la deuxième journée du rallye de Nouvelle-Zélande, malgré des conditions plus difficiles lors des premières spéciales en raison de la pluie. Prudent sur les deux premières spéciales particulièrement glissantes avec les 16 et 17e temps, il a ensuite réalisé les 10, 13 et 9e temps des 3 trois spéciales suivantes avant de s'offrir le 7e temps de la "super spéciale" en se montrant le plus rapide des pilotes Subaru et en battant notamment Petter Solberg, ancien champion du monde des rallyes. Ce bilan plutôt positif pour cette 2e journée le fait passer de la 24e à la 13e place au général.

"Ce n'était déjà pas facile de découvrir le rallye, il faut en plus qu'il pleuve (plaisantait Valentino). Ca complique un peu ma tâche même si j'essaie de m'adapter. Je commence à bien utiliser le frein à main et j'arrive parfois à mettre la voiture en glisse."

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L'intégralité de la "super spéciale" du rallye de Nouvelle-Zélande le 18/11/06 (3min23\13,0 Mo\DivX 6.40) Résumé de la première journée du rallye de Nouvelle-Zélande le 17/11/06 (2min23\9,08 Mo\DivX 6.40)

Valentino a réalisé une fois de plus des temps plus que correctes lors de la 3e et dernière journée du rallye de Nouvelle-Zélande. Il a en effet commencé la journée en signant le 11e temps de la 12e spéciale, pour réaliser ensuite les 10, 14, 11, 10 et 9e temps des spéciales suivantes.
Il termine ainsi le rallye à une très honorable 11e place devant deux pilotes d'usine, Henning Solberg et Matthew Wilson, respectivement 12e et 13e du classement général.

Après la spéciale n°13 :
"La spéciale était très agréable. Je commence à avoir un bon feeling avec l'auto, ça va de mieux en mieux."

Après la spéciale n°14 :
"Ce fut pour moi la spéciale la plus difficile du rallye. Je suis parti en tête-à-queue à deux reprises, l'auto était très difficile à contrôler parce qu'il y avait énormément de boue !"

Après la la spéciale n°15 :
"Nous avons essayé d'attaquer un peu plus ! J'ai fait une petite faute mais nous améliorons notre chrono par rapport au premier passage !"

Après la spéciale n°16 :
"Ce n'est pas si mal. Les conditions sont difficiles, c'est très glissant, mais ça se passe bien. Nous essayons d'aller vite et nous nous améliorons un peu."

"Je ne faisais pas une fixation sur la qualité de mes chronos ici, mais j'avais vraiment pour objectif de progresser tout au long du rallye. Etre à l'arrivée est une première satisfaction. Je voulais me faire plaisir et je l'ai fait jusqu'à la dernière spéciale. Vu les conditions météo très difficiles, ce ne fut pas tout le temps une partie de plaisir, mais les spéciales restaient fantastiques et je me suis vraiment régalé.
Très vite, je me suis senti à l'aise avec les notes que me dictait Carlo Cassina, mon coéquipier, mais j'ai mis un peu plus de temps à me familiariser avec le mode d'emploi de ma voiture. C'est vraiment complètement différent de ce que je connaissais par ailleurs. Peu à peu, cela s'est mis à fonctionner, nous avons commencé à comprendre les réactions de l'auto et même à adapter quelques réglages à mon feeling de l'auto.
En fin de rallye, nous avons fini par évoluer à moins de deux secondes au kilomètre des meilleurs, et on m'a dit, côté Subaru, que c'était un très bon début. Une chose est certaine, j'ai désormais très envie de persévérer dans cette voie et, si aucune date n'est encore fixée, il me tarde déjà de prendre le départ d'un prochain rallye."

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Résumé de la troisième journée du rallye de Nouvelle-Zélande le 19/11/06 (1min40\6,26 Mo\DivX 6.40) Rallye de Nouvelle-Zélande du 17 au 19 novembre 2006 (57 sec\3,74 Mo\DivX 6.40)