Interview de Valentino à l'occasion du Monza Rally Show dans son intégralité, ainsi que quelques déclarations de Uccio et de Graziano, présents sur les lieux :

Valentino, félicitations pour votre victoire, votre cinquième sur quatre roues à Monza. Une telle conclusion, c’est la meilleure manière de finir l’année non ?

"Finir la saison avec une victoire, c’est toujours le meilleur moyen de commencer la suivante. Je dis tout le temps que rouler ici à Monza, c’est un plaisir. Mais quand tu gagnes, c’est mieux (Il se marre). La pression m’a aidé à rester concentré jusqu’à la fin. J’ai vraiment poussé, pour rester dans la course. C’était vraiment un chouette rallye."

La saison de MotoGP est clôturée mais vous avez manifestement encore besoin d’adrénaline…

"Chaque fois que j’arrive à Monza, je suis excité parce que je sais que je vais rouler contre des gars rapides. Le rallye, j’adore ça. Un jour, peut-être j’en referai. Mais bon, pendant la saison, je n’ai jamais trop le temps."

Je viens de discuter avec votre papa…

(Il coupe). "Et alors, ça va, il a été bon ?"

(Un peu décontenancé) Heu oui…

"Je ne l’ai pas encore vu…"

Il expliquait que, qu’importe le nombre de roues, quand vous vous visualisez en gagnant, vous êtes rapide, quoi qu’il arrive.

(Rires). "J’ai déjà pas mal d’expérience au volant et j’apprécie vraiment. Forcément, pas autant qu’en moto mais bon, je me sens bien, et surtout, je m’amuse bien. Et puis, rouler me permet de me changer les idées. Bon, cette année, ça n’a définitivement rien à voir avec ce qui s’est passé en 2015. L’année dernière, enfin sa conclusion, a été très difficile à digérer pour moi (NDLR : Pour faire simple, il avait perdu le titre à cause d’une alliance espagnole Marquez-Lorenzo contre lui). En même temps, le fait d’avoir pu rouler ici à Monza m’avait déjà permis d’oublier un peu. Prendre la voiture, aller à fond, et, surtout gagner, était comme un nouveau départ, tu vois ? Les deux semaines après Valence, l’année dernière, elles étaient vraiment dures. Cette année, j’étais bien plus relax. Mais bon, avec encore l’envie de gagner. On ne se refait pas…"

Finalement, vous êtes plutôt deux ou quatre roues ?

"Ahhh, une bonne question (rires). A la fin, la moto. J’adore les voitures, particulièrement le rallye. Quand j’étais gamin, Graziano, mon papa, m’emmenait souvent. En moto aussi, forcément mais, aussi loin que je me souvienne, on allait la nuit faire des tours autour de Tavullia en voiture et j’adorais ça. Mais bon, la première passion, c’est la moto."

Justement, parlons motos. Vous venez d’effectuer une série de tests à Valence puis surtout lors de sessions confidentielles en Malaisie avec la nouvelle Yamaha…

"C’était important de rouler là-bas. On y a comparé l’ancienne moto et sa nouvelle version, pour la saison prochaine. Et franchement, je suis bien plus optimiste qu’après les premiers tests à Valence. Spécialement à propos du châssis. Le feeling était déjà bon en Espagne mais les tests en Malaisie, où j’ai pu rouler plus, m’ont permis de vraiment sentir le potentiel de la machine."

Sans Jorge Lorenzo, désormais chez Ducati, dans vos pattes…

"Tu sais, quand j’ai compris, la toute première fois, que Lorenzo allait changer de team, je me suis dit « ahhhh » (Il s’esclaffe en se frottant les mains). Cela dit, sur la piste, il est très difficile de trouver un coéquipier qui a ses qualités, qui est aussi rapide que lui. Mais bon, j’ai cru comprendre que Maverick (Vinales) serait au minimum aussi fort que lui… J’ai eu l’occasion de le voir à l’œuvre, il est vraiment très rapide et précis dans son travail sur la moto. On a pas mal discuté et on était d’accord sur la plupart des sujets, ce qui est plutôt pas mal. Et on a déjà amélioré plusieurs détails sur la moto grâce à notre collaboration. J’espère qu’on va continuer dans ce sens…"

Vous en êtes où avec votre meilleur ennemi ?

"Après le dernier Grand Prix à Valence, Lorenzo et moi, on a discuté. Il le fallait et franchement, c’était un bon moment. C’est clair que notre relation, particulièrement après ce qui s’est passé l’année dernière, était, on va dire, pas facile, mais bon, on est ensemble depuis longtemps, donc… Il est venu vers moi et est revenu sur les réussites de notre collaboration. Franchement, c’était un bon moment. Je suis content qu’il ait eu lieu. On a même fait une photo souvenir…"

L’année prochaine, vous formerez donc la paire avec Vinales. N’aviez-vous pas déclaré que ça aurait été plus facile avec Pedrosa ?

"Je l’ai dit mais c’était plus une blague qu’autre chose. Pedrosa est un peu trop vieux (NDLR : trente-et-un ans). En plus, il doit être un coéquipier assez compliqué, si j’ose dire. Et puis, sinon, je n’ai aucun droit comme ça peut parfois se faire en Formule 1. C’est Yamaha qui décide, point."

En tout cas, vous voilà en vacances. Vous allez faire quoi jusqu’à la reprise, en mars, au Qatar ?

"Essayer de me reposer un peu. Cette saison a été très longue, très usante nerveusement. Là, je suis officiellement en vacances, ça va faire du bien. Je pense que je vais rester à la maison, relax. J’espère qu’il va neiger, comme ça j’irai faire un peu de snowboard."

Vous allez disputer votre dix-huitième saison en catégorie reine. Doux euphémisme d’affirmer que vous connaissez tous les rouages de la chose. Pour autant, avez-vous encore des choses à modifier, à bonifier ?

"Je vais changer quelques petits détails. Des petites choses qui vont me permettre de m’améliorer. Même si, à la fin, c’est toujours un peu la même chose. Je commence à connaître la chanson : travailler sa condition et préparer le corps à la saison nouvelle, essayer de rester sur la moto, enchaîner les exercices sur différents types de moto pour arriver au top lors de la première course."

Vous êtes sous contrat avec Yamaha jusqu’en 2018. Mais pourriez-vous, à l’image de ce que vient de faire Nico Rosberg, arrêter plus tôt, sur un nouveau titre mondial ?

"J’aimerais bien avoir ce problème (Il se marre). Concernant Nico, quitter le circuit, comme ça, avec un titre de champion du monde, franchement d’un certain point de vue, je trouve ça bien parce que tu stoppes en tant que numéro 1. Mais, en même temps, c’est une décision assez choquante pour tout le monde je pense. C’est en tout cas quelque chose de très personnel. S’il a décidé de faire cela, on doit être d’accord avec lui…"

En tout cas, certains médias sud-américains vous esquissent déjà un avenir au Dakar…

"Le Dakar, oui peut-être. Enfin, un jour, quand j’aurai raccroché avec le Moto GP, ce qui n’est pas encore défini. C’est un fameux challenge pour moi, donc, le genre de truc qui me botte. Mais je pense que ça doit être vraiment difficile. En fait, c’est peut-être mieux que je pense aux 24heures du Mans. Plus facile (rires)."

Valentino, dernière question. Vous savez, je viens de Belgique, le pays du plus beau circuit du monde… Mais vous n’avez jamais roulé à Spa-Francorchamps…

"Jamais, en effet. Je n’ai même jamais fait un seul tour. Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y a pas de MotoGP sur votre circuit. Mais je veux rouler à Spa-Francorchamps, sur ce superbe circuit, et je le ferai, c’est une certitude. C’est quelque chose que je dois absolument réaliser avant de prendre ma retraite. Les 24 heures à Spa-Francorchamps, je les ai mises dans la liste des courses que je veux faire, comme les 24 heures du Mans ou celles du Nurburgring."

Déclarations de Uccio, son ami :

Vale, il le connaît depuis "la crèche". C’est dire, si, entre les deux gaillards, la relation est fusionnelle. "Je me souviens, quand on était gamin, nos amis allaient jouer au foot. Nous on préférait faire du tricycle… », se marre Alessio Salucci dit Uccio, l’ombre indissociable, le meilleur pote, le confident et l’assistant du Doctor. Il gère également la VR46 Riders Academy, vivier de talents en devenir, et accompagne Valentino dans tous ses déplacements. « Avec Vale, on est avant tout amis. Une amitié, très forte, qui nous lie depuis qu’on a quatre ans. Ce que je dois lui dire, je lui dis, toujours. S’il fait une erreur, par exemple. Parfois, il me demande des conseils. Sur un virage particulier, par exemple, la façon dont il a pris une courbe. On parle beaucoup, on analyse tout. Quand il y a une grosse décision, on en discute toujours énormément."

Uccio le sait, il nourrit sa passion dans la complicité exacerbée qu’il entretient avec son champion d’ami, au fil des ans, alors que, doucement, le spectre de la retraite vient taper au coin du casque. "Aujourd’hui, on a trente-sept ans. Trente-huit, même, pour Vale en février. Forcément dans la théorie, il faudrait arrêter d’ici deux ans, quand son contrat chez Yamaha sera arrivé à son terme. Mais bon, avec Valentino, on ne sait jamais. Tout dépendra de s’il est toujours rapide ou pas. Mais s’il l’est toujours, pourquoi stopper ? Tout ce que je sais, c’est que quand il raccrochera, il ne restera pas à la maison affalé dans son fauteuil (il mime, en même temps, la chose en se marrant). Il a besoin d’adrénaline, c’est certain. Alors pourquoi pas continuer, après en voiture… Je ne sais pas, on verra."

Déclarations de Graziano Rossi, son père :

La lumière, ce n’est pas vraiment son truc. Graziano Rossi laisse bien volontiers l’effervescence à son "campione" de fiston, préférant une discrétion relative qui ne demande qu’à s’évanouir dans l’évocation dorée. L’œil est brillant, le verbe, typique, chantant comme une belle italienne. La fierté, évidente.

"J’avoue, qu’aujourd’hui encore, le papa a parfois du mal à réaliser", pose-t-il dans une allégresse éclatant en signes manifestes. "C’est même compliqué. Tu essayes toujours de te persuader que tu ne vois pas son talent pour ne pas t’enflammer. Enfin, ça c’était surtout avant, dans les catégories inférieures. Désormais, j’ai quand-même un peu pris l’habitude… La première fois qu’il a gagné en 500cc, je me suis dit "peut-être que mon fils à quelque chose."

Mais bon, j’étais loin de penser qu’il allait réaliser tout ça. C’était en Angleterre, à Donington. Il faisait dégueulasse. A ce moment là, j’avais vraiment de longs cheveux, jusqu’en bas du dos. Ce jour-là, je les ai coupés. Comme pour me souvenir. Et je les ai gardés, d’ailleurs je les ai toujours. Ils sont comme un signe, quelque chose qui me permet de me souvenir du jour où j’ai commencé à réaliser."

Depuis, les cheveux… courts, ont viré au poivre et sel. Et Graziano s’est peu ou prou habitué au statut divin de son fils. "En fait, je pense qu’il est populaire parce que c’est un champion. Mais il tient aussi sa popularité de son caractère, de cette capacité qu’il a à sympathiser avec les gens", explique-t-il, avant de couper, quelques secondes, comme pour mieux trouver ses mots.

"Quand un pilote gagne des courses, forcément son statut change. Il devient populaire. Mais pour Valentino, il y a autre chose que le palmarès, c’est ce qui le différencie des autres. L’attitude, le caractère, ce côté sympathique et toujours la phrase pour rire. Ca aide je pense... Et peut-être aussi ses magnifiques yeux bleus", s’esclaffe l’ancien pilote Suzuki, Yamaha et Morbidelli, fin des années septante et début de la décennie suivante. Bilan, une expérience de la bécane, une addiction à la vitesse et trois victoires en 250cc. Un virus transmis au Doctor.

Mais voilà des années que papa Graziano a remisé dans la poche intérieure de sa combinaison les conseils et suggestions. "Probablement l’une des dernières fois, et des premières d’ailleurs, que je lui ai donné un conseil, c’était en mini-moto. Il devait avoir dix ans. Il avait signé la pôle. Mais j’ai réalisé que, du coup, il était mal placé pour prendre la bonne trajectoire lors du premier virage. Je lui ai dit qu’il valait mieux partir directement à gauche. Il m’a répondu, sûr de lui : "crois moi papa, tu verras" et il est parti à droite. Il a gagné. Depuis, plus de conseils (rires)."

Lui était parfois trop impétueux, ardent, sur la moto. "J’était un pilote complètement différent de lui. J’étais peut-être rapide mais je n’étais pas un pilote régulier. Enfin, je veux dire que j’avais du mal à finir les courses, je tombais pas mal. Vale est aussi très rapide mais lui, en plus, il assure en faisant nettement moins d’erreurs que moi, il est fiable. Grandissime différence…"

L’avenir de son nonuple champion du monde de fils, il l’esquisse dans cette vitesse grisante. Forcément. Reste à déterminer le nombre de roues. "On lui a proposé, il y a quelques années, de piloter une Formule 1. Il a refusé parce que sa passion pour le MotoGP était trop forte, il savait qu’il avait encore quelque chose à y faire. Mais cela ne veut pas dire que quand il en aura fini avec le MotoGp, il n’explorera pas d’autres pistes."

Pas de quoi inquiéter un Graziano à l’aphorisme léger et à la conclusion limpide. "Si mentalement, vous arrivez à vous projeter en tant que gagnant, alors ça peut-être en voiture comme en karting, vous irez vite."

Vainqueur des 45 kms de la huitième spéciale, Valentino a ensuite "gérer" les deux dernières spéciales avec une seconde place pour remporter le Monza Rally Show, la cinquième fois depuis qu'il y participe.
En finale ensuite du Master Show, contre Dani Sordo, il le remporte alors que ce dernier ait dû abandonner sur casse moteur.

D'une régularité exemplaire, Valentino poursuit sur sa lancée et termine la seconde journée du Monza Rally Show en tête.

Comme tous les ans, Valentino participe ce week-end au Monza Rally Show. Toujours au volant de sa Ford Fiesta WRC, il retrouve parmi les plus sérieux concurrents, Dani Sordo sur Hyundai i20 WRC et Tony Cairoli sur Citroën DS3 WRC.
La première journée s'est plutôt bien passée, puisque après avoir terminé second des deux premières spéciales, Valentino se retrouve en tête du classement après que Dani Sordo n'eut une pénalité de cinq secondes.

Valentino était ces deux derniers jours en Malaisie, sur le circuit de Sepang pour des essais privés Yamaha. Il a pu pour la première fois, utiliser la M1 2017 dans sa version complète, c'est-à-dire châssis et moteur, contrairement à Valence où il s'agissait d'une moto hybride.
Les tests étaient privés, il n'y a donc pas de déclarations officielles des pilotes, mais Valentino s'est dit satisfait de la nouvelle moto, il a eu beaucoup de matériel à tester et a été en mesure d'achever le programme de travail en réalisant une soixantaine de tours par jour, avec des résultats positifs.

Son commentaire sur sa deuxième et dernière journée d'essais à Valence, avant de partir en Malaisie, pour un test privé avec Yamaha sur le circuit de Sepang, les 23 et 24 novembre :

"On a un peu travaillé pour Michelin, on a testé quelques pneus qui n'étaient pas mal, et à part ça on a opéré beaucoup des comparaisons. Mon feeling avec le moteur est le même qu'hier, au sens où c'est la première évolution et qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. Aujourd'hui, j'ai réussi à parcourir plus de kilomètres avec le nouveau châssis, qui est assez différent, mais on a encore besoin de beaucoup de kilomètres pour définir les bons réglages.
Cela a été du bon travail. On a beaucoup de travail à faire surtout sur le moteur, mais aussi sur le châssis. Mon premier feeling avec le châssis est bon, j'ai fait un peu de tours, mais il faut quelque chose de différent en matière de réglages, on a donc besoin de plus de temps pour comprendre son équilibre.
Mon feeling est très similaire à celui d'hier. Ce n'est que la première étape, mais ma première impression est qu'il n'y a pas une amélioration énorme. On doit se concentrer sur le moteur à l'accélération et essayer d'avoir une bonne sortie de virage.
Le prochain test, en Malaisie, sera important. On réunira toutes les nouveautés, le châssis et le moteur, et on va voir si on arrive à être plus compétitif.
J'ai monté des pneus neufs à un certain moment. Peut-être que j'aurais pu faire un peu mieux, mais je n'étais pas particulièrement rapide. Quand on a monté les pneus neufs, on utilisait l'ancienne moto et les chronos étaient donc plus ou moins ceux du week-end."

Septième pour boucler la deuxième journée d'essais à Valence, Valentino s'attendait à une amélioration du moteur plus significative :

"J’attendais un peu plus de cette première évolution du moteur, il y a encore du travail à faire. En ce qui concerne le cadre, le premier contact avait été positif mais j’ai ensuite chuté et je n’ai pas pu continuer à rouler avec. Nous avons encore des kilomètres à faire mais globalement, la journée a été productive."

La première journée d'essais à Valence s'est soldée par un tir groupé des pilotes officiels Yamaha. En effet, après avoir occupé la première place à la mi-journée tout en ayant pris la piste dans les derniers, Valentino termine la journée avec le deuxième temps, à seulement vingt millièmes de seconde de son nouveau coéquipier, Maverick Vinales.

Son commentaire après la course de Valence :

"Du début jusqu’à la fin j’ai attaqué et je n’étais pas si mal durant la première moitié de l’épreuve puisque j’occupais la deuxième place. Malheureusement je n’ai pas été en mesure de me forger une petite avance. Par la suite je me suis retrouvé davantage en difficulté. Marc est revenu très fort et m’a passé. J’ai ensuite dû me bagarrer face à Andrea. Il m’a finalement battu et je ne fais pas mieux que quatrième mais c’était tout de même une belle course.
Cette saison 2016 aura tout compte fait été très positive, avec cette deuxième place au général, ces podiums et ces premières lignes. L’an prochain je veux essayer de décrocher plus de victoires. Nous avons été compétitifs à chacune des manches, mais j’ai commis quelques erreurs et nous avons un peu joué de malchance avec cette casse moteur au Mugello. Résultat nous étions un peu loin au Championnat mais ce fut tout de même une bonne saison."

4e à l'arrivée

Il réalise un bon départ et il se retrouve quatrième à la sortie du premier virage. Devant, nous retrouvons respectivement Jorge Lorenzo, Andrea Iannone et Maverick Vinales. Lorenzo s'échappe pendant que Valentino bute sur Vinales pour le passer au cinquième tour et prendre la troisième place. Il réduit rapidement l'écart sur Iannone pour être dans sa roue et le doubler dans le septième tour.
Les deux hommes se bagarrent ensuite pour la seconde place, ce qui fait les affaires de Lorenzo, qui se retrouve avec quatre secondes d'avance au onzième tour.
Valentino se retrouve quatrième à douze tours de l'arrivée après que Iannone et Marc Marquez ne le passent. Il reprend la troisième place à huit tours du drapeau à damiers, mais Iannone le repasse.
Ils se bagarrent à nouveau dans l'avant dernier tour et Valentino est obligé d'élargir pour rétrograder en quatrième position pour finir le grand prix à cette place.
La victoire revient à Lorenzo, devant Marquez et Iannone.

Valentino nous a offert une belle course avec de beaux dépassements, notamment sur Iannone, il échoue malheureusement au pied du podium.

Une saison comme on a rarement eu, avec de nombreux vainqueurs différents, des chutes et de la pluie. Étonnement, c'est Marc Marquez qui s'en est sorti le mieux en étant le plus régulier et en faisant le moins de fautes en course alors que les Yamaha dominaient en début de saison. Malheureusement, les pilotes Yamaha n'ont pas mis cet avantage à profit et la concurrence les a rattrapée, même dépassée ensuite.

3e sur la grille de départ

Malgré des séances d'essais libres où il était en retrait, Valentino parvient à se qualifier en première ligne.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Nous avons eu un petit problème avec la moto mais ça va. Je me suis juste arrêté pour éviter de créer davantage de problèmes. La fin de la première séance ne s’est pas si mal passée ce matin et j’ai fini deuxième. Cet après-midi j’ai eu un problème lorsque j’ai essayé les pneus durs, qui sont supposés être ceux que nous utiliserons pour la course. Je n’avais pas de grip avec et je n’ai pas été suffisamment rapide.
Au final j’ai remis un pneu tendre pour améliorer mon chrono mais l’équilibre de la moto n’était pas bon. Je ne suis pas satisfait de mes réglages et nous devrons travailler pour progresser là-dessus."

Son commentaire après la course de Sepang :

"C’était une belle course et tout particulièrement dans les premiers tours. Je me suis de suite senti à l’aise sur la moto. Avant le départ j’étais un peu inquiet car il y avait beaucoup trop d’eau sur la piste. Mais lorsque la pluie s’est atténuée, les conditions sont devenues plus convenables.
J’ai essayé de rester devant, mais j’ai dû me bagarrer avec Andrea Iannone, qui était très rapide. Nous nous sommes doublés plusieurs fois. Quand j’ai réussi à me défaire de lui, j’ai été en mesure de créer un petit écart. À ce moment là j’étais assez optimiste pour la victoire. Mais plus la piste s’asséchait et plus j’étais en difficulté avec mes pneus, tout particulièrement avec l’avant.
J’ai commis une petite erreur et je n’avais surtout plus le rythme nécessaire pour être en mesure de rivaliser avec Andrea. Il était trop rapide. J’ai connu deux petites alertes, je ne voulais pas tomber et laisser échapper ces vingt points.
C’est dommage, j’aurais préféré gagner mais cette deuxième place est un bon résultat. Si j’avais fait une erreur ce dimanche, je serais arrivé avec quatre points d’avance sur Jorge à Valence, circuit où il a toujours été très rapide."

2e à l'arrivée

Il réalise un départ correct pour pointer en quatrième position à la sortie du premier virage. Il gagne trois positions, dont deux en un seul dépassement pour boucler le premier tour en tête de la course, devant Andrea Iannone, Andrea Dovizioso et Marc Marquez.
Il se fait doubler par Iannone dans le second tour, le rattaque dans le cinquième, mais son compatriote réplique à deux reprises pour rester devant. Une troisième attaque dans le tour suivant lui permet de reprendre le commandement de la course, pour un tour car Iannone le passe à nouveau.
C'est à la mi-course que Valentino reprend la tête du grand prix, s'ensuivent les chutes de Cal Crutchlow, Marquez et Iannone alors qu'ils composaient le top 5. Valentino ne se retrouve plus qu'avec Dovizioso dans sa roue, à six tours de l'arrivée.
Il s'écarte lors d'un freinage au tour d'après et se retrouve une seconde derrière Dovizioso. Cet écart augmente dans les derniers tours et il termine le grand prix en seconde position, tandis que Dovizioso s'impose et que Jorge Lorenzo complète le podium.

En tête et à la lutte pour la victoire une bonne partie du grand prix, qui s'est déroulée dans des conditions difficiles. Les derniers tours ont été compliqués pour Valentino, qui a dû assurer la seconde place et s'offrir ainsi la place de vice Champion du Monde.

Un petit mot également pour féliciter Johann Zarco, qui a été titré Champion du Monde Moto2 un peu plus tôt dans la matinée pour la seconde fois consécutives. Il rentre ainsi dans l'histoire de la moto française.

2e sur la grille de départ

Après des séances d'essais libres compliquées sur le circuit de Sepang, alternant sec le matin et mouillé l'après-midi, Valentino réalise une excellente qualification en signant le deuxième chrono, juste devant son coéquipier, Jorge Lorenzo, qui complète la première ligne avec Andrea Dovizioso qui a réalisé la Pole.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Ce matin nous avons pu rouler sur le sec mais il y avait quand même quelques zones humides qui étaient très difficiles à négocier, il fallait rester très concentré et prudent parce que c’était dangereux. Nous espérons avoir des conditions plus claires pour les prochains jours, que la piste soit complètement sèche ou complètement mouillée. Mes premières impressions n’étaient pas mauvaises mais la piste a mis trop de temps à sécher après la pluie."

Son commentaire après la course de Phillip Island :

"Après une journée difficile hier, ça allait mieux ce matin quand je me suis réveillé et que j’ai vu la météo. Le warm-up m’a ensuite permis de me détendre et de me mettre en confiance. J’ai essayé de rester concentré et j’ai fait dix très bons premiers tours. J’ai ensuite vu Marc chuter et je me suis alors dit que je pouvais gagner mais Cal était trop rapide cette fois-ci. La seconde moitié de la course a été plus difficile pour moi mais après mon erreur au Motegi et un samedi qui a été la pire journée de ma saison, c’était bien de finir sur le podium après une bonne course.
C’est un bon résultat pour consolider ma deuxième place au Championnat mais mon principal objectif est de faire de bonnes courses et de finir sur le podium. Ce sera plus dur à Sepang parce qu’il fera très chaud là-bas. Il faudra bien se reposer, se préparer et faire attention à s’hydrater. Notre objectif là-bas sera de nous battre pour le podium."

2e à l'arrivée

Il réalise un départ correct pour boucler le premier tour en douzième position, tandis que Marc Marquez prend la tête de la course. Il entame alors une remontée pour être huitième au quatrième tour et doubler son coéquipier dans ce même tour pour prendre la septième place. Pendant ce temps-là, Marquez s'échappe seul devant pour avoir trois secondes d'avance.
Sixième au cinquième tour, Valentino revient vite sur le groupe en bagarre pour la seconde place. La jonction est faite lors du septième tour, il double Pol Espargaro et Andrea Dovizioso pour occuper la quatrième place dans le huitième tour. Troisième en passant Aleix Espargaro dans le dixième tour, il se retrouve second après que Marquez ne chute.
Maintenant à 1,8 seconde de Cal Crutchlow, nouveau leader, l'écart passe à 2,5 secondes à_mi-course, mais il reste plus rapide qu'Aleix Espargaro qui est son premier poursuivant, donc à l'abri de toute attaque.
C'était sans compter sur une petite faute à dix tours de l'arrivée où il s'écarte un peu sur un freinage et perd une seconde. La bagarre pour la troisième derrière lui, lui permet néanmoins de se remettre à l'abri. Pendant ce temps-là, Crutchlow fait cavalier seul et a six secondes d'avance à cinq tours du drapeau à damiers.
Cela ne bouge plus pour les deux premières places et c'est Maverick Vinales qui complète le podium après la chute d'Aleix Espargaro.

Superbe course de Valentino, qui après être passé complètement à côté des essais et des qualifications, a pu s'exprimer pleinement aujourd'hui que la météo était bonne.
Avec Jorge Lorenzo qui termine le grand prix en sixième position, Valentino marque également des points importants pour la place de vice Champion du Monde.

15e sur la grille de départ

Auteur du deuxième temps en FP1, mais déclassé en 20e position pour avoir réalisé un tour de trop avec ses pneus par rapport à ce que Michelin exigeait, le week-end de Phillip Island ne commençait pas très bien pour Valentino. Les conditions météo sont venues ensuite compliquer les choses, avec une FP2 tout bonnement annulée puis des conditions très particulières ensuite l'ont contraint de passer par la Q1 pour les qualifications. Incapable de trouver une solution pour piloter correctement sa moto avec des températures si basses, il ne parvient pas à se faire repêcher pour participer à la Q2 et se qualifie en 15e position.
Seule consolation, son coéquipier avec lequel il se bat pour la place de vice Champion du Monde a connu également des qualifications compliquées et ne partira que 12e sur la grille de départ.

Son commentaire sur sa journée de samedi :

"C’était une journée vraiment bizarre. Les conditions évoluaient sans cesse et malheureusement dès le matin, nous n’étions pas suffisamment rapides. Nous étions un peu inquiets, car je n’avais pas forcément un bon feeling sur le sec comme sur le mouillé. Notre week-end avait plutôt bien commencé pourtant, mais ce samedi nous avons rencontré quelques soucis.
Nous devons donc partir du fond de grille. J’espère qu’il y aura une amélioration côté météo d’ici demain, car nous avons beaucoup de mal à faire monter les pneus en température lorsqu’il fait froid et notre moto devient très difficile à piloter.
Cette quinzième place est un problème car il est presque impossible de gagner en partant d'aussi loin. Mais si vous avez un bon rythme, vous pouvez faire une bonne course. C’est ce que nous allons tenter de faire."

Son commentaire après la course de Motegi :

"Avant tout j’aimerais dire que je vais bien. C’est dommage car j’avais un bon rythme. Malheureusement je n’ai pas pris un très bon départ. Marc m’a passé, tout comme Jorge. Et Marc a ensuite doublé plus rapidement Jorge. J’ai perdu un peu de temps derrière lui. J’ai ensuite essayé de revenir sur Marc car j’avais un bon rythme, mais j’ai perdu l’avant. Honnêtement je ne comprends pas. Je ne pense pas avoir été trop rapide ou trop large, mais j’ai perdu l’avant et j’ai fait une erreur."

Il réalise un départ correct et se retrouve troisième après s'être battu avec Marc Marquez dès les premiers virages, tandis que Jorge Lorenzo a pris la tête de la course. Valentino et Marquez continuent de se dépasser pour la seconde place dans le deuxième tour. Les deux hommes sont plus sages ensuite pour être les plus rapides en piste et revenir sur Lorenzo. Marquez prend le commandement au quatrième tour et Valentino prend la seconde position sur son coéquipier dans le sixième tour.
Maintenant à neuf dixièmes de Marquez, il tente de revenir et chute. La moto est endommagée et il rentre au stand pour abandonner. Marquez se retrouve avec deux secondes d'avance au neuvième tour.
Derrière, Lorenzo se fait rejoindre par Andrea Dovizioso et les pilotes Suzuki. Tentant de résister, il chute à son tour à quatre tours du drapeau à damiers. Marquez file alors vers la victoire et le titre de champion du monde.

Aucune chute du week-end pour Valentino, contrairement à ses principaux adversaires, c'est malheureusement en course que l'erreur est commise. Son seul but était de finir devant Marquez pour continuer à lutter pour le titre, on ne peut donc pas lui retirer d'avoir essayé jusqu'au bout.
Le scénario peu probable d'avoir une victoire de Marquez et les deux pilotes Yamaha officiels au tapis est finalement arrivé, ce qui offre le titre à Marquez, trois grand prix avant la fin de la saison.

Arrivé diminué et fiévreux pour entamer les grand prix outremer, qui débutent ce week-end avec celui du Japon, Valentino était quelque peu en retrait lors des séances d'essais libres. Mais en travaillant dur avec son équipe, il a réussi à améliorer le comportement de la moto et s'offre une nouvelle pole position.
Alors que Marc Marquez a déjà une balle de match à pouvoir jouer pour remporter le championnat dès ce week-end, elle tombe à point nommé.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"La journée a été mitigée, ça ne s’était pas trop mal passé ce matin, j’avais été assez rapide mais la séance de cet après-midi a été difficile. Nous avons essayé les pneus durs mais je n’avais pas assez de grip, que ce soit à l’arrière ou à l’avant. À la fin nous avons mis un pneu tendre et j’ai amélioré mon chrono mais pas suffisamment. Je ne suis pas satisfait de notre set-up et de l’équilibre de la moto. Il était très difficile de freiner correctement et nous devons essayer de résoudre ça.
Le feeling avec les pneus n’est pas si mauvais que ça, les chronos ne sont pas loin de ceux de l’an dernier mais il y a eu pas mal de chutes cet après-midi et une blessure pour Pedrosa. Les températures baissaient assez rapidement cet après-midi et je pense que c’est ce qui a causé les chutes. Je souhaite une bonne récupération à Pedrosa. De notre côté, nous essayerons de progresser demain."

Son commentaire après la course d'Aragon :

"Nous sommes partis avec un set-up différent de celui de Lorenzo et j’ai essayé de rester rapide en fin de course mais la moto glissait beaucoup trop. Au final c’était pareil pour tout le monde mais j’ai fait une erreur au freinage à deux tours de l’arrivée, je suis sorti de piste et c’est dommage parce que j’aurais pu me battre pour la seconde position. Je suis quand même content de finir sur le podium."

3e à l'arrivée

Il réalise un très bon départ et prend la quatrième place alors que le premier tour est bouclé avec Maverick Vinales, Marc Marquez et Jorge Lorenzo devant lui. Marquez, le plus rapide en piste, prend la tête de la course dans le troisième tour, mais il se loupe dans le même tour et se retrouve cinquième.
Valentino se retrouve ainsi troisième et double son coéquipier dans le sixième tour pour être à une demi-seconde de Vinales. Valentino réalise le meilleur temps et revient dans sa roue en seulement deux tours.
Pendant ce temps-là, Marquez est remonté en troisième position, à une seconde de Valentino. Valentino prend le commandement dans le neuvième tour, Vinales se loupe sur un freinage et offre la seconde place à Marquez.
Les deux hommes se retrouvent roue dans roue à mi-course et Marquez prend la tête alors qu'il reste onze tours à parcourir. Marquez s'échappe et Lorenzo, troisième, revient sur Valentino pour le doubler à cinq tours du drapeau à damiers. Les deux hommes restent au coude à coude, Valentino lance une attaque à deux tours de la fin, mais il s'écarte et sort de la piste. Il revient néanmoins sans perdre de place, mais il est maintenant distancé. Il termine donc le grand prix en troisième position alors que Marquez s'impose.

Un temps en tête, mais Marquez était intouchable sur ce circuit ce week-end. En passe de terminer second, mais une erreur en doublant son coéquipier lui coûte de précieux points au championnat.

6e sur la grille de départ

Deuxième encore en FP4, après avoir chuté sans gravité et terminé neuvième de la FP3, Valentino n'a finalement pas réussi à faire mieux que la sixième place en qualifications et partira demain de la seconde ligne.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Cette première journée a été assez positive parce que nous avons pu être performants lors des deux séances. Nous avons encore beaucoup de travail à faire avec les pneus et ce sera important pour la course de dimanche.
Ce n’est que la première journée, si bien que nous sommes assez contents mais la première impression est que la Honda souffre moins que la Yamaha ici. Nous devrons essayer de nous rapprocher d’eux."

Deuxième lors de la FP1 de ce matin, puis quatrième cet après-midi, le week-end d'Aragon de Valentino débute plutôt bien.

Conférence de presse d'ouverture :

"J’aurais préféré gagner à Misano mais j’ai quand même fait une bonne course. Pour les prochaines, nous allons faire de notre mieux pour obtenir les meilleurs résultats possibles, comme à Misano. Ma seule préoccupation maintenant est de faire de bonnes courses.
En Aragón nous devrons faire du bon travail dès le premier jour, comme sur le reste de la saison. Le circuit a des courbes rapides, des freinages appuyés et il sera important d’avoir une bonne moto, avec un set-up parfait. Elle ne fait pas partie de mes préférées mais c’est une piste que j’aime beaucoup et nous allons faire de notre mieux."

Son commentaire après la course de Misano :

"Je ne m'y attendais pas. Pedrosa, j'avais vu qu'il était rapide pendant les essais. À Silverstone aussi, il avait fait une belle course, mais j'espérais qu'en partant de la troisième ligne il n'aurait pas le temps de nous rattraper.
À mon avis, il est souvent désavantagé par son poids et sa corpulence. Aujourd'hui, en le suivant, j'ai vu qu'il avait un peu moins de difficultés avec son pneu arrière et qu'il arrivait à être rapide. En tout cas, Pedrosa est toujours fort à Misano, il a été bon.
J'ai été très déçu parce que je pensais que battre Lorenzo et Márquez aurait été suffisant pour gagner, mais il m'a rattrapé alors qu'il manquait sept tours. J'ai essayé de rester dans sa roue, mais il n'y avait rien à faire. C'est donc lui qui a gagné, dommage.
J'étais très content de cette course, ça a été une grande course, mais ici à Misano j'aurais adoré gagner alors je suis un peu déçu. Si ça n'était pas Misano, je serais assurément très heureux, mais aujourd'hui il était plus important que les autres fois de terminer premier et au final je n'y suis pas arrivé, mais c'était quand même une super course et un très bon week-end.
Ça a été très beau, une très belle fête et ambiance formidable. Le tour d'installation a été presque émouvant
Tout est récompensé dans le tour que tu fais depuis les stands jusqu'à la grille, avant la course, tu vois tous les gens autour, c'est un super feeling difficile à exprimer.
Ça aurait été beau de gagner. D'un côté je suis déçu, mais je rentre chez moi avec la certitude d'avoir essayé par tous les moyens. Il aurait été important de gagner. J'ai essayé par tous les moyens d'y arriver depuis vendredi et, à mon avis, la course a été belle et la moto était très compétitive, mais Pedrosa avait ce petit quelque chose en plus. Si Lorenzo ou Márquez m'avait battu, ça aurait pire. C'est Pedrosa qui m'a battu, alors pour le championnat ça va. C'est toujours trop, ces quarante-trois points. À cinq courses de la fin, c'est un gros écart. Mais sincèrement au-delà du championnat, c'est toujours un super feeling de terminer devant Marc, parce qu'il est très fort, très rapide et si tu arrives à le battre, cela signifie que tu as fait une super course.
Je suis content de ma seconde partie de championnat, malheureusement je n'ai pas gagné mais j'ai fait trois podiums et en Autriche j'ai fini quatrième très proche du podium. On a repris des points, il faut continuer comme ça jusqu'au bout."

2e à l'arrivée

Il réalise un bon départ pour conserver sa seconde place alors que Jorge Lorenzo, en pôle, a pris la tête de la course. Les deux hommes creusent rapidement un léger écart sur Maverick Vinales, troisième. Valentino attaque Lorenzo dans le second tour et prend le commandement de la course. Il réalise ensuite le meilleur tour en course et prend une demi-seconde d'avance sur son coéquipier. Derrière, Marc Marquez parvient à passer Vinales après plusieurs tentatives et prend la troisième place, à un peu moins de deux secondes de Valentino.
À mi-course, Valentino à un peu plus d'une seconde d'avance sur Lorenzo et Pedrosa, quatrième, est maintenant le plus rapide en piste et double Marquez. Il double aussi Lorenzo alors qu'il reste onze tours à parcourir et revient dans la roue de Valentino, trois tours après.
Valentino se fait passer à sept tours du drapeau à damiers, il reste dans sa roue un temps, mais il se fait finalement distancer en fin de course et termine le grand prix en seconde position, tandis que Pedrosa s'impose.

Face à un grand Pedrosa, accompagné d'un choix de pneu différent, Valentino n'est pas parvenu à remporter la victoire à domicile alors qu'il a mené les trois quarts du grand prix. C'est néanmoins une bonne opération avec Marquez qui termine quatrième, il continue sa remontée au championnat en reprenant sept points aujourd'hui.
Quant à Lorenzo, il y a du mieux avec son retour sur le podium, mais il est une fois encore devancé par son coéquipier.

2e sur la grille de départ

Après avoir réalisé le meilleur temps de la Fp4, Valentino avait à cœur de se qualifier en première ligne pour son grand prix national et c'est chose faite. Bien qu'on lui ait annulé son tour pour être sorti un peu large dans le virage 16 à quelques minutes de la fin alors qu'il avait réalisé le deuxième temps provisoire, il a enchaîné sur un autre tour encore plus rapide, qui le qualifie en seconde position.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"La journée a plutôt bien commencé, parce que pendant la première séance j'ai été assez rapide. J'avais testé un certain nombre de choses et j'avais surtout essayé les pneus durs en fin de séance, à l'avant et à l'arrière, et je me suis bien senti avec eux. J'ai réalisé un bon run, avec un bon rythme, et j'étais même premier.
J'étais assez serein pour cet après-midi, malheureusement avec 15°C de plus au sol, le pneu arrière a eu beaucoup de mal et je n'avais pas de grip. Je pensais avoir un pneu qui ne fonctionnait pas, mais pendant la séance on a compris que les autres aussi se plaignaient de cela. À la fin, on a monté le pneu tendre et ça a été mieux, j'ai fait un assez bon run, avec un bon rythme.
On doit vraiment beaucoup travailler, parce qu'au bout de quelques tours, le pneu avant chauffe beaucoup et la moto devient difficile à piloter. Il y a donc beaucoup à faire, en particulier pour l'équilibre de la moto parce qu'il faut qu'on essaye d'améliorer la performance du pneu avant. La course sera très longue, elle fera 28 tours, on doit donc trouver une façon d'améliorer le feeling avec l'avant. Ensuite, on verra. En tout cas, on n'est pas très loin."

Auteur du meilleur temps de la FP1 de ce matin, c'était un petit peu plus compliqué avec des températures plus élevées cet après-midi, qu'il conclut en sixième position.

Ses déclarations lors de la traditionnelle conférence de presse, avant de débuter le week-end de course à la maison, à Misano :

"C’est une course toujours spéciale pour moi et pour les pilotes qui habitent ici. La piste et la météo sont très différentes de celles de Silverstone. Il va nous falloir comprendre le nouveau pneu avant et faire le bon choix pour dimanche.
Beaucoup de pilotes viennent de cet endroit d’Italie, et d’autres nés ailleurs déménagent ici car la passion et les facilités d’entraînement sont grandes ici.
C’est à Misano que j’ai vu mon premier Grand Prix, et que j’ai piloté ma première grosse moto. Maintenant c’est un autre circuit, mais j’y viens au bon moment après deux podiums consécutifs.
Le nouveau règlement concernant l’électronique a été une bonne idée car ça a rapproché tout le monde. Michelin a bien travaillé et les courses sont spectaculaires.
Si Ducati a gagné en Autriche, ce n’est pas parce qu’ils avaient testé avant, mais parce qu’ils étaient plus rapides.
J’aime les 8H de Suzuka, mais pas pendant la saison de GP. Quand j’aurai quitté les GP, pourquoi pas ? Sinon c’est trop de stress physique et mental en pleine saison."

Son commentaire après la course de Silvertstone :

"Nous reprenons que trois points au Championnat, mais je suis très content car nous avons livré un joli combat. Je me suis battu tout au long de la course, sans jamais lâcher prise. Malheureusement après huit ou neuf tours, mon pneu arrière commençait déjà à glisser, du coup la moto n’était pas facile à contrôler. Mais au final cette bagarre avec Marc et Cal était très sympa.
Je suis très content de ce podium. C’était une belle course, avec une lutte acharnée dans les premiers tours comme à la fin mais nous étions prévenus. Sur le sec nous n’étions pas très rapides. Je savais que j’allais souffrir en deuxième moitié de course avec mes pneus et c’est ce qu’il s’est produit. Mais j’ai donné le maximum pour terminer sur le podium.
Au-delà des points, ce résultat est très important pour mon équipe et moi. J’ai quelques traces de pneus sur mon cuir suite à des contacts avec Marc. Face à lui, la bataille est toujours très intense. J’aurais adoré voir ça devant un écran."

3e à l'arrivée

Il réalise un très bon départ et prend la tête au premier virage, puis il se fait passer par Maverick Vinales et Cal Crutchlow. Derrière, une grosse chute dans le deuxième virage implique plusieurs pilotes et c'est drapeau rouge.

Il négocie bien le nouveau départ pour prendre la seconde place, puis il se retrouve quatrième après les dépassements de Vinales et de Marc Marquez dans le premier tour. Vinales prend la tête et de l'avance, derrière, on retrouve Marquez, Crutchlow et Valentino.
Valentino attaque Crutchlow lors du sixième tour et lui prend la troisième place. Il enchaîne en doublant Marquez dans le même tour et se retrouve second.
À huit tours de la fin, il se fait doubler par Andrea Iannone, mais Valentino réplique dans les virages qui suivent. Iannone le repasse au tour d'après et Crutchlow le passe aussi à six tours du drapeau à damiers.
Marquez tente un dépassement musclé sur Valentino, mais ce dernier réplique pour conserver sa place. Iannone chute et Marquez, trop limite sur Valentino, tire tout droit, mais il revient à l'attaque et passe Valentino.
Marquez en fait trop une fois encore, sur Crutchlow cette fois et sort de la piste pour rétrograder en cinquième position.
Valentino, désormais troisième alors qu'il reste deux tours à boucler, revient fort sur Crutchlow, mais il ne peut pas l'attaquer avant l'arrivée et complète le podium.

De nouveau sur le podium, devant Marquez et Jorge Lorenzo qui terminent respectivement quatrième et huitième. Il grappille ainsi quelques points au championnat et se positionne plus solidement comme le pilote numéro un chez Yamaha.

2e sur la grille de départ

Un peu plus en difficulté lors des séances libres sur le sec, Valentino, qui bénéficie de nouvelles pièces ce week-end, a réussi à se qualifier en première ligne en réalisant le deuxième temps alors que les conditions météo étaient très mauvaises.
Marc Marquez, qualifié cinquième et Jorge Lorenzo, neuvième, il pourrait encore reprendre des points importants pour le championnat.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Les conditions étaient difficiles mais nous avons eu la chance de faire nos deux séances d’essais sus piste sèche et sur pneus slick. Nous en avions besoin parce que nous avions beaucoup à faire : nous avions un nouveau châssis et un nouveau bras-oscillant que nous devions évaluer. Il y a des choses qui m’ont plu et d’autres moins. Demain nous devrons trouver le bon équilibre et faire les bons choix. Tout le monde a été très rapide en fin de journée et mon chrono sur pneu tendre n’était pas mauvais. Maintenant nous devons attendre demain et espérer que les conditions météo s’améliorent."

Son commentaire après la course de Brno :

"C'est très important, parce que je n'étais plus monté sur le podium depuis ma victoire à Barcelone. Ça fait longtemps et je commençais à être un peu triste. Après Barcelone, il y a quelques courses sur lesquelles j'ai été compétitif, mais j'ai manqué de chance et fait trop de fautes ; j'ai perdu trop de points et la possibilité de gagner ou de monter sur le podium.
J'avais besoin de ce résultat. Il fallait que je remonte sur le podium ; j'avais essayé en Autriche, mais je n'y étais pas arrivé. Ici, c'était important.Je pense que je le mérite : la moto s'est cassée au Mugello et j'y aurais marqué 20 ou 25 points.
Naturellement, ça aurait été beau de gagner, 20 ans après, mais c'est beau aussi de faire deuxième, parce que reprendre 20 points à Lorenzo c'est très important. Je pense que la bagarre sera belle jusqu'au bout, parce qu'il est très rapide sur le sec.
Je suis très content quand j'arrive à la fin de la saison avec beaucoup de points, alors je cours tout le temps comme ça et je vais continuer. Je ne veux pas jouer à tout ou rien pour une course. C'est d'autant le cas que la bagarre avec Lorenzo pour la deuxième place est très ouverte et il était très important de marquer ces points et de passer devant lui.
En même temps, Lorenzo est très fort, très rapide et dès Silverstone il va essayer de gagner. Je pense donc qu'il faut essayer de se battre contre lui jusqu'au bout, même si c'est pour la deuxième place. J'ai toujours vu ces quatre courses comme un package unique : deux courses, une semaine, et à nouveau deux courses. On y joue la dernière possibilité de pouvoir rester accroché au bon wagon, et cela se terminera à Misano."

2e à l'arrivée

Il réalise un départ assez moyen et perd de nombreuses places dans le premier tour, qu'il boucle en douzième position, tandis que Marc Marquez, Andrea Dovizioso et Andrea Iannone occupent les trois premières places.
Valentino double son coéquipier pour récupérer la onzième place au troisième tour. Après avoir reperdu quelques places, il entame une remontée pour être en neuvième position à mi-course. Il est ensuite le plus raide en piste, avec Cal Crutchlow et continu sa remonté pour être en sixième position alors qu'il reste neuf tours à parcourir.
Il passe Scott Reddind et Marquez pour prendre la quatrième place à six tours du drapeau à damiers. Second en prenant le dessus sur Hector Barbera et Andrea Iannone, mais il se retrouve à cinq secondes de Crutchlow, leader de la course, à quatre tours de l'arrivée.
Ne pouvant combler ce retard, il se met à l'abri de ses poursuivants et termine le grand prix en seconde position, derrière Crutchlow et devant Marquez.

Un choix de pneu arrière différent, ce qui explique un début de grand prix difficile, mais cela a été payant sur la durée de la course. Avec cette seconde place, devant Marquez et avec Lorenzo qui termine en dehors des points, Valentino récupère la seconde place au championnat.

6e sur la grille de départ

Dans le top 5 de chaque séance libre, Valentino était en passe de se qualifier en première ligne pour le grand prix de Brno en République Tchèque, mais c'était sans compter sur un dépassement de Marc Marquez , qui lui a fait perdre du temps à la fin de son avant-dernier tour et au début du dernier.
Il y a 90 % de chance d'avoir de la pluie demain, ce qui devrait encore redistribuer les cartes, éspérons en faveur de Valentino cette fois.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Mes premières impressions ne sont pas mauvaises. J’ai été assez rapide ce matin et aussi cet après-midi. Nous avons beaucoup travaillé. Nous avions différentes options à étudier et différentes associations de pneus à tester. Je ne m’en sors pas mal, je suis cinquième mais je ne suis pas trop loin du premier. Tous les pilotes sont rapides et nous avons donc beaucoup à faire mais mes premières impressions sont positives.
Les prises d’angle ont beaucoup changé par rapport aux pneus de l’an dernier. Nous pouvions davantage pencher la moto l’année dernière et c’est différent avec les Michelin parce qu’ils n’ont pas la même forme. C’est quelque chose qu’il faut ressentir et comprendre. Normalement, c’est la moto qui vous dit jusqu’où aller et où se trouve la limite. Les meilleurs pilotes peuvent s’approcher de cette limite mais sans aller trop loin."

Son commentaire après le grand prix :

"Ce fut une bonne course au final, puisque l’écart par rapport à nos adversaires n’est pas si conséquent. C’est dommage que je ne sois pas parvenu à me battre face à Jorge. J’aurais voulu terminer sur le podium mais je n’y suis pas arrivé et c’est ce qui me chagrine.
Ce week-end s’est plutôt bien passé sinon. Nous étions assez compétitifs sur ce tracé qui ne semblait pas tellement convenir à Yamaha. Nous inscrivons quelques points et notre rythme était similaire de celui du vainqueur.
Nous essaierons d’être plus forts le week-end prochain à Brno. À titre personnel, j’aime beaucoup ce tracé. J’y ai remporté ma première course mais ces dernières années je n’ai pas été très performant sur cette piste. J’ai donc hâte de voir si nous serons plus compétitifs cette année. Concernant nos adversaires du jour, je pense qu’ils seront tout aussi forts à Brno car le circuit dispose de longues lignes droites. Nous allons faire en sorte de garder un œil sur eux."

4e à l'arrivée

Il réalise un départ moyen pour se retrouver cinquième, mais il ressort troisième du premier virage. Il double Andrea Dovizioso dans le premier tour, qu'il boucle en première position après avoir passé Andrea Iannone. Il se retrouve quatrième après s'être fait doubler par Dovizioso et Jorge Lorenzo dans le deuxième tour. Il reprend la troisième place, mais il se retrouve cinquième, dans le quatrième tour, derrière Marc Marquez. Il le repasse dans le septième tour et récupère la quatrième place.
Les deux Ducati prennent une petite avance, tandis que Valentino reste dans la roue de son coéquipier. Les quatre pilotes se retrouvent ensemble alors qu'il reste onze tours à parcourir, mais les Ducati creusent à nouveau l'écart et s'offrent le doublé, alors que Valentino, à une demi-seconde de Lorenzo, n'est pas en mesure de l'attaquer et termine quatrième.

Un début de course très disputé, puis lez Ducati ont mené le reste du grand prix. Pas aussi dominatrices qu'on ne le craignait car les Yamaha ne terminent pas loin. Le point positif, c'est que Valentino termine devant Marquez et lui reprend quelques points, si peu soient-ils.

2e sur la grille de départ

Quatrième des essais libres d'hier, Valentino a travaillé pour réduire l'écart, notamment avec les Ducati. C'est réussi, en effet, il est parvenu à se qualifier en seconde position, et n'a cédé la pole position que dans les derniers instants, pour seulement 147 millièmes.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Il y avait une grosse différence avec les conditions rencontrées durant le Test. Cette fois les températures étaient nettement plus basses. La moto était plus difficile à piloter car nous avions du mal à trouver du grip. Malgré tout cette première journée ne fut pas si mauvaise, je dirais même qu’elle fut plutôt positive. Mon rythme était bon mais nos concurrents sont très forts. Nous devons donc continuer de travailler pour tenter de réduire l’écart dès demain. Les pneus apportés par Michelin sont meilleurs que ceux du Test. Le problème vient plutôt des conditions météo, difficile de croire qu’on est en été. Nous allons patienter en espérant une amélioration, qui plus est pour dimanche."

De façon à patienter un peu durant la trêve estivale, voici le cinquième et dernier épisode de la série consacrée à Valentino. Toujours traduit en français comme d'habitude, il est question cette fois de tout ce que Valentino a mis sur pied à son nom, l'équipe Moto3, l'académie, le marchandising...

Cinquième pour conclure la seconde et dernière journée d'essais sur le circuit autrichien, Valentino retrouve un circuit qui figurait au calendrier lors de ses premières saisons en grand-prix :

"C’est un circuit étrange, diffèrent des pistes de GP habituelles. Cette piste est très rapide, elle n'a que dix courbes, la vitesse moyenne est très élevée. Vous roulez longtemps avec l'accélérateur ouvert complètement à fond.
Mais j'aime ce circuit tracé sur une pente, parce qu'il a des virages rapides, la piste est agréable à rouler. J'aime la partie en descente, ainsi que les courbes 5, 6 et 7. Les deux dernières courbes sont difficiles, leur tracé est intéressant.
Mais, malheureusement, ce n'est pas l’idéal pour nous en ce qui concerne la performance. Pour nous, la pente n’est pas fantastique... mais le pilotage est ici assez divertissant, varié et passionnant. Habituellement, nous souffrons un peu en ce qui concerne la vitesse de pointe dans les longues lignes droites, de sorte que nous y perdons un peu de temps. Cette pente ici n'est pas parfaite pour la Yamaha M1.
Pour moi, il y a deux endroits qui sont trop dangereux, ceux-ci sont les virage 7 et 8, l’avant-dernier et le dernier. A ces endroits, les zones de dégagement ne sont pas assez vastes. Nous en avons parlé, mais je pense que d’ici à la course de la mi-août, il ne sera pas possible de créer plus d'espace de dégagement.
La zone extérieure au virage 3 n’est pas fantastique en cas de chute. Mais pour moi, la sortie du virage 7 et celle du dernier virage sont les plus dangereuses.
Nous n’avons rien de nouveau. Zéro ! Nous essayons simplement de préparer la moto pour la course, nous allons essayer quelques réglages différents. Ce mercredi, nous avons reçu de Michelin un peu plus de pneus à essayer. Malheureusement, le pneu arrière n’est plus en très bon état après quelques tours. Michelin est donc un peu inquiet. Je pense qu'ils vont venir pour la course avec quelque chose d'autre.
J’ai ressenti une grande émotion quand je suis arrivé ici lundi. Il y avait déjà de très nombreux spectateurs ce mardi. Je pense que tout sera vendu pour le Grand Prix. C’est important."

Valentino, comme de nombreux autres pilotes, étaient sur le circuit de Spielberg en Autriche, hier, afin de découvrir le nouveau circuit durant deux journées d'essais. Premier constat, le circuit semble bien convenir à Ducati, qui a dominé la journée avec un total de sept pilotes de la marque italienne aux huit premières places.
Méfiance tout de même, car beaucoup ont essayé de réaliser un chrono avec de petits runs, contrairement à Valentino, qui bien que seulement neuvième, a enchaîné les tours.

Déclaration de Valentino après sa course au Sachsenring :

"C’est vraiment dommage pour nous parce que j’étais compétitif sur le sec et que dans d’autres conditions nous aurions pu faire une bonne course. J’ai aussi été compétitif sur piste mouillée et dans une course normale j’aurais pu me battre pour la victoire malgré la pluie mais malheureusement ça a été une course en deux parties.
Je m’en serais mieux sorti si j’étais rentré deux ou trois tours plus tôt et j’aurais pu finir sixième plutôt que huitième mais j’ai été très lent quand je suis reparti. Je n’avais pas de feeling sur la moto et je n’étais pas assez fort.
Dovizioso et Crutchlow étaient avec moi, nous nous sommes arrêtés en même temps mais ils ont pu finir sur le podium. Il est impossible de savoir si ça se serait mieux passé sur slicks. Ça aurait pu être pire. Peut-être que dans ces conditions, lorsque la piste est vraiment humide, notre moto est plus difficile et transmet moins de feeling."

8e à l'arrivée

Il réalise un bon départ et prend la seconde place, puis la tête en passant Marc Marquez dans les premiers virages. Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci passent Valentino dans le troisième tour, qui se retrouve donc troisième, juste devant Marquez. Ce dernier se fait doubler par Jack Miller au septième tour et par Hector Barbera au neuvième tour. Pendant ce temps, le trio de tête se détache. Petrucci chute au onzième tour, Valentino se retrouve ainsi deuxième. Dans le même tour, Marquez fait une sortie de piste et ne revient qu'en neuvième position. Hector Barbera prend la seconde place à Valentino à mi-course, mais Valentino lui reprend quatre tours après alors que la piste sèche et que plusieurs pilotes rentrent pour changer de moto. Ce n'est pas le cas de Valentino, qui, revenant sur Dovizioso, rentre parmi les derniers. Il ressort des stands en septième position tandis que Marquez a pris la tête en changeant de moto plus tôt. Valentino récupère la sixième position, mais attaqué de toutes parts, il se retrouve huitième alors qu'il ne reste plus que quatre tours à couvrir. Septième en passant Miller, il se rapproche de Dani Pedrosa pour espérer finir sixième, mais cela ne passe pas et il termine huitième.

Sur le point de faire une bonne opération, tout a basculé en changeant de moto plus tard que Marquez. Avec Jorge Lorenzo, qui ne termine qu'en quinzième position, Marquez se retrouve avec 48 points d'avance au championnat et 59 sur Valentino, alors que l'on vient de boucler la première moitié de saison.

3e sur la grille de départ

D'abord en difficulté hier, Valentino était bien plus compétitif aujourd'hui. En effet, déjà l'auteur du quatrième temps de la FP3 de ce matin, il est parvenu ensuite à se qualifier en première ligne en réalisant le troisième temps. Pris dans le trafic avec son deuxième pneu, il aurait même très certainement pu améliorer son temps pour être en seconde position.
Malheureusement, de la pluie est annoncé pour demain sur le circuit du Sachsenring, ce qui devrait nous offrir encore un grand-prix compliqué.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Ça a été une journée difficile pour les pilotes Yamaha, surtout parce que nous avons eu du mal à trouver le bon feeling à l’avant ainsi que la bonne température pour le pneu avant. Le pneu le plus tendre est un peu trop dur et nous n’avons pas le feeling ou la confiance nécessaire pour attaquer à fond.
Cet après-midi nous avons eu un autre problème quand je me suis retrouvé dans le traffic. Je n’ai pas pu faire de tour à 100% et je me retrouve loin derrière. Nous espérons avoir des températures un peu plus élevées pour samedi et dimanche, et peut-être un peu de soleil, ce qui nous aiderait beaucoup."

Suite de la série vidéo sur Valentino Rossi avec l'épisode quatre qui détaille sa personnalité amusante et attachante. Avec comme vous en avez l'habitude maintenant, les sous-titres traduits en français.

Déclaration de Valentino après sa chute à Assen :

"Il est clair que c'était une course très difficile. La première partie s'est disputée dans de très mauvaises conditions, on était à la limite et je pense qu'il était juste de présenter le drapeau rouge. Il y avait beaucoup trop d'eau et ça devenait très dangereux. On commençait à avoir beaucoup d'aquaplaning et on ne voyait rien quand on était derrière une autre moto.
Quoi qu'il en soit, pendant la première partie de la course je me sentais bien et j'avais un bon rythme. Pour la seconde partie, on a monté le pneu soft à l'arrière et je me sentais encore mieux. J'ai donc essayé d'attaquer, parce que j'avais beaucoup plus de grip avec le pneu soft. J'étais beaucoup plus rapide dans le virage n°9 et en arrivant dans le n°10, j'ai freiné au même endroit, mais quatre ou cinq km/h plus vite, et j'ai perdu l'avant.
J'ai fait une faute, j'étais trop rapide, j'ai attaqué trop fort, c'était trop. C'était une erreur stupide, malheureusement. Les conditions étaient très difficiles aujourd'hui, on pouvait facilement partir à la faute et d'ailleurs beaucoup de pilotes qui ont attaqué à 100% ont fait des erreurs.
Pendant le week-end, j'ai toujours été très précis dans mon pilotage et je n'ai jamais fait de fautes, malheureusement j'en ai fait une au moment important. Je suis vraiment désolé pour toute l'équipe, pour moi et pour tout le team, parce qu'aujourd'hui on aurait pu gagner.
Quand je suis passé sur la ligne après le 2e tour, j'ai vu 1'49"4 et je me suis dit que j'allais attaquer encore un tour pour prendre de l'avance, puis contrôler la situation. Malheureusement ma faute a été d'attaquer trop fort, le faire un peu moins aurait été suffisant. Quand on perd une course de cette manière, c'est dommage. Naturellement, si j'étais passé sur la ligne et que j'avais vu mon avance, j'aurais ralenti parce que j'aurais compris que j'étais en train d'exagérer.
C'est vraiment dommage, parce que je crois qu'aujourd'hui j'avais une chance de faire un bon résultat et de marquer des points importants pour le championnat. En particulier sur Lorenzo qui a été en difficulté ce week-end, mais aussi sur Márquez. Maintenant tout est plus difficile, parce que l'avantage de Márquez est assez important. Reste quand même ma vitesse et mon bon niveau dans les deux conditions. On doit juste continuer comme ça, un peu plus lentement, ça suffira !
La victoire de Jack est la seule bonne nouvelle pour moi, aujourd'hui. En tout cas, ça n'est pas fini. Je suis rapide et il faut juste qu'on fasse de notre mieux sur toutes les pistes, qu'on essaye d'être compétitifs tous les week-ends. Le championnat est long. On verra."

Il réalise un bon départ et prend la tête de la course à l'issue du premier virage, devant Andrea Dovizioso et Aleix Espargaro. Les trois hommes de tête creusent un petit écart. Yonny Hernandez passe Valentino dans le troisième tour après s'être un peu écarté.
Hernandez s'échappe seul devant alors que Valentino et Dovizioso restent roue dans roue jusqu'au onzième tour où la pluie redouble et Dovizioso le passe. Hernandez chute, du coup Valentino reprend la seconde place, mais alors que les conditions de piste sont de plus en plus compliquées, il se fait doubler par Danillo Petrucci et Scott Redding.
Valentino reprend la troisième place et le drapeau rouge est levé au quinzième tour pour interrompre la course. Un nouveau départ est lancé avec donc sur la première ligne, Dovizioso, Petrucci et Valentino.

Il réalise un bon départ et il prend la seconde place, puis la première, devant Dovizioso et Marquez. Dovizioso chute, puis Valentino au tour suivant. Il ne parvient pas à repartir et c'est l'abandon.
Marquez récupère donc la tête de la course, mais Jack Miller le double pour s'imposer. Marquez et Scott Redding complètent le podium.

Alors que la première course aurait fait une bonne opération au championnat pour Valentino avec la cinquième place de Marquez et la dix- neuvième de Lorenzo, la météo et le deuxième départ ont tout chamboulé. Plus menacé par Dovizioso qui avait chuté, mais pas encore au courant, il a continué sur le même rythme et il est parti à la faute.
Valentino était un des seuls pilotes qui n'avaient pas chuté du week-end et il a fallu que cela arrive au plus mauvais moment. Au final, c'est Marquez le vainqueur du jour, qui est maintenant avec 25 points d'avance sur Jorge Lorenzo et 42 sur Valentino.

2e sur la grille de départ

Qualifications compliquées à Assen, aujourd'hui, où la piste était séchante, mais Valentino a très bien négocié la séance, puisqu'il réalise le deuxième temps et s'élancera à nouveau de la première ligne sur la grille de départ.

Son commentaire sur les essais d'hier :

"Je suis plutôt satisfait de cette première journée. J’ai eu quelques petits problèmes ce matin, mais nous sommes parvenus à améliorer les réglages de la moto, ainsi que ma vitesse durant la deuxième séance. Au final, je suis battu par pour quatre millièmes par Andrea Iannone. Toutefois je suis content de terminer à la deuxième place. Nous devons continuer de travailler ainsi.
Ça risque d’être compliqué avec les pneus durs durant la course, quatre ou cinq pilotes sont très rapides. Nous devons améliorer, mais c’est un bon résultat pour un vendredi. Nous avons une fois de plus testé le châssis que nous avions au lendemain du grand prix de Catalogne. La différence n’est pas si grande, mais je préfère la version standard, qui me donne plus d’aisance à l’avant."

Alors que le week-end des Pays-Bas est sous la menace de la pluie, Valentino a d'abord réalisé le septième temps lors de la FP1, ce matin, pour réaliser le meilleur temps à deux minutes de la fin de la FP2, et cèder la première place à Andrea Iannone pour seulement quatre millièmes.

Je vous mets ci-dessous, en téléchargement, "La grande interview" de Valentino Rossi, parut dans le dernier Moto Journal. Bonne lecture ;-)

Après une petite trève, Valentino s'apprête à reprendre la piste pour le grand-prix d'Assen, aux Pays-Bas, qui se séroule désormais le dimanche :

"Je suis content car je suis rapide en ce moment, comme à Barcelone, même si ça s’est mal passé au Mugello. Les pilotes aiment bien Assen. Ça c'était bien passé pour moi l’an dernier face à Marc, mais nous avons cette année des pneus différents. Michelin a toujours été fort à Assen.
Ici à Assen la météo est importante. Il faut être prêt pour toutes les conditions. C’est la première fois que nous courrons cette année le dimanche, et j’espère qu’il fera beau. La bagarre est très serrée actuellement car le niveau est élevé et il faudra beaucoup travailler pour être devant dimanche.
«Il y a plus d’asphalte dans la chicane pour la sécurité, mais il faut rester sur le tracé délimité. Capirossi m’y a battu une fois en 250. Le dernier tour y est en général intéressant.
«J’irai samedi à la commission de sécurité, pour parler de Barcelone et de l’avenir. A part moi, tous les premiers sont espagnols. C’est un résultat incroyable pour l’Espagne que d’amener autant de jeunes pilotes en MotoGP. On essaie aussi en Italie, mais ça prend du temps. Suzuki aura un team de haut niveau avec Iannone et Rins.
L’ancien circuit était magique jusqu’à 2005, car étroit et sans vibreurs. En 2006, il est devenu plus commun. Maintenant on court le dimanche, ce qui devient plus normal.
Assen est un des circuits dont la vitesse moyenne est la plus rapide. Mais il y a beaucoup d’espace en cas de sortie de piste.
Les pneus sont différents d’auparavant, mais la température à elle seule ne fait pas la différence. Notre moto est compétitive ici.
Il y a beaucoup de jeunes talents italiens, et on les verra se développer dans l’avenir. En foot, ce sera 50/50 sur un match unique entre l’Espagne et l’Italie."

Suite de la série vidéo sur Valentino Rossi avec l'épisode trois qui se déroule au Ranch de Valentino. Avec comme d'habitude, les sous-titres traduits en français par mes soins pour en profiter un maximum ;-)

Des essais avaient lieu aujourd'hui sur le circuit de Catalogne. Si Valentino n'a réalisé que le onzième temps, il a néanmoins bien travaillé sur les pneus et poursuivra demain sur le nouveau châssis ainsi qu'un nouveau bras oscillant :

"C'était un bon essai. Nous nous sommes concentrés sur les pneus et nous avons trouvé quelque chose de bien pour que les pneus arrières fonctionnent mieux qu'hier. Mais maintenant nous avons autre chose de plus important parce que nous devons essayer de nouvelles choses que Yamaha a apporté ici, ce qui sera très intéressant pour le reste de la saison. J'ai essayé le nouveau châssis et ma première impression est bonne et demain nous continuerons avec le reste."

Déclaration de Valentino après sa victoire d'hier en Catalogne :

"Ce dimanche a été parfait parce que ce matin j’avais été rapide lors du warm-up, j’avais fait de bons chronos et j’étais donc plus serein pour la course. Mon départ n’a pas été fantastique mais j’étais suffisamment fort pour doubler et revenir devant.
Après ça j’ai attaqué à 100% pour partir tout seul mais je n’étais malheureusement pas suffisamment rapide pour lâcher Márquez. J’ai essayé de garder mon calme et de bien rouler parce que je savais que j’avais un bon rythme et que je me sentais bien sur la moto.
Arrivé à la fin, j’étais prêt pour la bagarre, nous nous sommes bien battus, il y a eu beaucoup de dépassements et j’étais prêt à tenter ma chance. On ne peut pas espérer faire une meilleure course. C’est l’une des pistes que je préfère et ma dernière victoire ici remontait à 2009. C’était donc génial pour moi, je suis très heureux et on peut mettre ma bataille avec Márquez au même niveau que celle avec Lorenzo.
Ce qui est arrivé au Mugello était très triste parce que j’étais prêt à me battre pour la victoire là-bas, ce qui aurait été fantastique. Cette semaine j’espérais être aussi bien préparé ici. Nous avons fait un excellent travail avec le team et je pense que c’était la meilleure manière d’oublier le résultat blanc du Mugello."

Il réalise un départ moyen et il se retrouve huitième au premier virage alors que Jorge Lorenzo, Marc Marquez et Dani Pedrosa prennent respectivement les trois premières places. Après quelques dépassements, notamment sur Andrea Iannone et Maverick Vinales en une seule manœuvre, il se retrouve déjà quatrième au second tour.
Auteur du meilleur tour, il revient dans la roue de Pedrosa pour le passer dans le troisième tour. Record du tour encore pour Valentino, qui est maintenant troisième, juste derrière Marquez. Il le double lors du sixième tour pour prendre la seconde place, il enchaîne en passant Lorenzo au tour suivant et prend la tête de la course.
Lorenzo perd ensuite du terrain pour rétrograder en quatrième position et être sous la menace de Maverick Vinales, qui le passe à mi-course. Alors que l'écart entre Valentino et Marquez reste assez stable, Lorenzo se fait maintenant rejoindre par Iannone, qui le percute en tentant une attaque, les deux hommes abandonnent.
Marquez attaque Valentino à deux reprises à cinq tours de l'arrivée, mais cela ne passe pas. Il y parvient à trois tours du drapeau à damiers, mais Valentino réplique lors de l'avant-dernier tour. Il parvient à entamer le dernier tour avec une petite avance et s'impose.

Malgré une huitième place après un mauvais départ, il a été le plus rapide pour remonter prendre le commandement de la course et s'imposer face à Marquez.
Les 25 points de la victoire, ajoutés à l'abandon de Lorenzo, après la déception du Mugello, font qu'il revient à 22 points de Marquez, nouveau leader au classement du championnat et à seulement 12 points de Lorenzo.

5e sur la grille de départ

Quatrième en FP3, puis septième en FP4, Valentino s'est qualifié en cinquième position, à seulement dix-sept millièmes de la première ligne. En difficulté dans le secteur quatre, qui a été modifié suite au malheureux décès de Luis Salom lors de la FP2 de Moto2, l'écart est plus important avec les deux hommes de tête.

D'abord troisième lors de la FP1 de ce matin, Valentino occupait la deuxième place de la FP2 dès son troisième tour et a rétrogradé sixième qu'en toute fin de séance, à une demi-seconde du meilleur temps, détenu par Jorge Lorenzo.

Sa déclaration lors de la conférence de presse d'hier :

"En sport mécanique, quand un moteur casse, c’est soit l’électronique, soit une pièce à 1 dollar. Il y a un petit saut sur la bosse en bout de ligne droite au Mugello, et j’espère que j’ai épuisé ma malchance pour le reste de la saison.
Ici le tracé du circuit est fantastique. Le niveau de grip de la piste est faible, mais les virages rapides intéressants.
Au Mugello, la course aurait pu être fantastique, et j’aurais bien aimé me battre dans le dernier tour avec les deux autres. Mais j’étais rapide, c’était important.
J’étais inquiet au Mugello car on a eu le même problème avec Lorenzo. Yamaha est confiant. La performance devrait rester la même, même si on perd quelques tours/minutes."

Yamaha a apporté des réponses sur les casses moteurs qui ont eu lieu au Mugello sur les motos de Valentino et de Jorge Lorenzo. Il s'agirait d'un problème électronique sur le limiteur de régime :

"Après les problèmes techniques connus au Mugello, les deux moteurs défectueux ont été retournés à YMC pour enquête. Suite à notre enquête détaillée sur les moteurs, les données de télémétrie et les systèmes connexes, nous avons trouvé la cause des problèmes. Ceux-ci ont été causés par un problème électronique lié au limiteur de régime qui a finalement abouti à la casse de soupapes et de pistons. La cause des pannes des moteurs de Jorge et de Valentino était la même. Pour être clair, ce n’était ni un composant du moteur ni une défaillance structurale, mais purement une question de contrôle électronique.
La casse de Valentino a été causée par un surrégime au cours de l'accélération qui a eu lieu en sautant par-dessus une bosse à plein régime à la fin de la ligne droite. Cet échec n'a été en aucune façon lié à l'erreur commise par Valentino dans le virage San Donato lors du tour précédent.
Il n'y avait pas de paramètres spéciaux de cartographie utilisés pour le Mugello, nous avons utilisé la même cartographie précise que d'habitude. Nous avons maintenant retiré les deux moteurs de l'allocation pour la saison.
Nous avons une histoire forte au niveau de la fiabilité du moteur et ce fait ne change pas après cet incident, les moteurs n'ont eu aucun problème, mais nous ne connaissions pas le comportement différent du logiciel standard, qui limite le régime d'une manière différente par rapport à l'année dernière. Nous avons réglé le limiteur de régime en utilisant les données de l'année dernière, exactement de la même manière que nous l'avons fait l'année dernière, mais nous ne pouvions pas être au courant que le logiciel fonctionnait d'une manière différente.
Le moteur de Valentino était le plus frais des trois qui ont été scellés jusqu'à présent parmi ses moteurs alloués, donc après le warm up et la panne moteur de Jorge, il n'y avait aucune raison de le remplacer. En outre, nous ne pouvions pas trouver le problème électronique dans le moteur de Jorge dans un délai aussi court.
Mugello est l'un des circuits les plus critiques car il y faut y sauter par-dessus une bosse plein gaz dans la ligne droite, et le régime du moteur devient plus élevé. Nous avons appris de cet incident et déjà modifié le réglage du limiteur de régime, de sorte qu'il sera OK en Catalogne. Par mesure de précaution, les autres moteurs utilisés à la fois par Valentino et Jorge au Mugello ne seront utilisés que pour les séances d'essais, jusqu'à ce que leurs cycles de vie soient terminés.
Nous comprenons qu'un problème électronique a provoqué les échecs du Mugello, donc on n'a pas besoin d'intervenir sur nos moteurs restants qui ne sont pas encore scellés. Nous avons encore suffisamment de moteurs pour le reste de la saison. Nous avons déjà mis au point une contre-mesure, donc nous sommes confiants que les échecs du Mugello ne se reproduiront pas."

Suite de la série vidéo sur Valentino Rossi avec l'épisode deux qui se déroule au Mugello. Avec sous-titres traduits en français par mes soins pour bien tout comprendre ;-)

Déclaration de Valentino après son abandon, hier, au Mugello :

"Je me sentais très bien sur la moto, j'étais très rapide, je pouvais me battre pour la victoire. Même si j'étais derrière mon coéquipier, mon rythme était légèrement meilleur que le sien, jusqu'à ce que j'abandonne.
Je n'ai réellement tenté de la dépasser qu'une seule fois, à l'entame du 2e tour. Mais avec l'effet de l'aspiration, j'ai freiné trop tard et je suis sorti large. Après, j'étais confortablement installé dans sa roue, donc je n'ai pas essayé de le passer jusqu'à ce que la moto ait des problèmes à partir du 6e passage.
Normalement, cela ne se produit jamais, donc nous sommes quelque peu inquiets ce soir. Cela faisait depuis Misano en 2007 que mon moteur n'avait pas rendu l'âme !
Soulever le trophée du vainqueur ici, c'est un de mes rêves depuis une dizaine d'années, ma dernière victoire remonte déjà à 2008. Renoncer sur problème mécanique, c'est vraiment dommage, surtout en Italie, car l'atmosphère y est incroyable.
Bien sûr, l'écart de points est important vis-à-vis de Lorenzo, car il a pris 25 unités d'un coup, et moi zéro. Mais j'estime que ce week-end, j'ai fait mon travail du mieux possible, en restant bien concentré.
C'est très important de tirer l'énergie positive des mauvais moments comme aujourd'hui. En fait, on ne peut rien faire face à ces incidents, donc il faut retenir les bonnes choses comme mon rythme et ma vitesse. Sincèrement, je me sens meilleur que l'an passé, plus fort, plus compétitif.
Catalunya est l’une des pistes que je préfère. J’aime beaucoup courir là-bas, je pense que nous aurons un bon potentiel mais maintenant nous avons une dizaine de jours à attendre."

Il réalise un bon départ, mais Jorge Lorenzo bondi de sa cinquième place pour prendre le commandement du grand prix, devant Valentino et Aleix Espargaro. Les deux pilotes Yamaha se détachent un peu, Valentino tente un dépassement sur Lorenzo au bout de la ligne droite, mais il élargit.
Marc Marquez, désormais troisième, revient à une demi-seconde lors du quatrième tour. Valentino élargit à nouveau lors du freinage au bout de la ligne droite, mais il revient vite dans la roue de son coéquipier.
Le moteur de sa moto lâche au dixième tour et il est contraint à l'abandon.
Marquez revient dans la roue de Lorenzo en seconde partie de grand prix et commence à l'attaquer à quatre tours de l'arrivée. Malgré plusieurs dépassements, Lorenzo parvient à s'imposer à l'aspiration dans la ligne droite, Marquez et Andrea Iannone complètent le podium.

Alors que l'on aurait certainement assisté à un superbe final pour la victoire entre Valentino et Lorenzo, sa course a été gâchée sur problème mécanique. À noter que Lorenzo a eu le même problème ce matin sur sa moto, mais il a eu la chance de casser dans les dernières minutes du warm-up, sans quoi c'étaient les deux Yamaha qui abandonnaient en course. Dommage que Yamaha n'ait pas pu changer le moteur de la moto de Valentino, par précaution avant la course, par manque de temps.
Avec ses principaux rivaux qui terminent premiers et deuxièmes, ce sont de gros points de perdus pour le championnat.

Valentino a visiblement trouvé quelque chose pour améliorer son chrono dans le quatrième partiel. En effet, déjà l'auteur du deuxième temps de la FP4, il a enchaîné ensuite sur les qualifications en y décrochant la pole position. Voilà de quoi envisager un très bon résultat pour la course de demain.

Sa déclaration sur les essais d'hier :

"Ça a toujours été difficile ici. Le circuit du Mugello est un des meilleurs tracés, mais il est aussi très exigeant et très rapide. C’est difficile de trouver les bons réglages sur cette piste. Malheureusement, nous avons perdu du temps ce matin à cause du mauvais temps. Nous ne sommes pas encore au point concernant l’équilibre de la moto, mais ça n’est pas si mal pour une première séance.
Nous sommes tous très proches les uns des autres, donc nous devons absolument progresser et tout particulièrement dans le dernier secteur car je ne suis pas suffisamment rapide dans cette portion. Ce matin, comme nous ne voulions pas perdre trop de temps, j’ai fait quelques essais de départ. Cette année, nous avions eu quelques soucis avec l’embrayage au moment du départ, donc nous voulions tester différentes choses. Et ce test s’est avéré important."

La piste étant séchante et très délicate ce matin, Valentino n'a pas tourné en FP1 et il a réalisé le sixième temps de la FP2 de cet après-midi. Plutôt à l'aise dans les trois premiers secteurs du circuit en y réalisant régulièrement de très bons temps, il perd énormément dans le quatrième et dernier secteur. Un point donc qu'il va devoir travailler pour gagner des places demain.

Déclaration de Valentino avant l'entame du grand prix d'Italie, qui se déroule ce week-end au Mugello :

C'est désormais officiel, on connaît le nom du coéquipier de Valentino pour 2017 et 2018. Sans trop grande surprise, il s'agit de Maverick Vinales, qui rejoindra l'équipe officielle Yamaha, à la place de Jorge Lorenzo.
Voilà qui devrait apporter un peu de fraîcheur dans l'équipe, de par son jeune âge (21 ans), mais cela devrait également aider à faire baisser la tension qui règne actuellement dans le box Yamaha.

Déclaration de Valentino après sa seconde place au Mans, hier :

"Quand tu pars de la 3e ligne, de la 7e place, et que tu termines 2e, c'est toujours génial, c'est toujours une bonne course.
Ce week-end a été assez difficile et on est arrivé un peu en retard. On a fait des erreurs, en particulier vendredi quand on a essayé de se concentrer sur l'utilisation du pneu qui avait le moins de traction, mais le nouveau pneu Michelin a finalement amélioré cet aspect et il fallait alors se concentrer sur autre chose.
Hier, j'étais assez compétitif, ça n'était déjà pas si mal, malheureusement j'ai fait deux erreurs en qualifications qui m'ont fait partir de la 3e ligne. Quand on part de la 3e ligne, on sait que l'on doit se battre au début, c'est compliqué.
L'année dernière aussi je suis parti de la 3e ligne, mais j'avais pris un super départ. En revanche, cette année, j'ai pris un mauvais envol et j'ai dû bagarrer contre les frères Espargaró, Bradley Smith, etc. C'est dommage, parce que quand j'ai réussi à me libérer d'eux, j'ai fait de bons tours et même le plus rapide de la course.
Si j'avais été plus haut, ça aurait sûrement été plus facile et j'aurais peut-être pu rester plus proche de Jorge. Mais c'est de ma faute parce qu'hier j'ai fait deux erreurs en qualifications et il faut au minimum partir parmi les cinq premiers pour être tranquille. Quand tu pars de la 3e ligne, tu as plus de mal.
Ma moto était bien équilibrée et j'ai pu les rattraper. Je pense que c'était la bonne idée d'essayer de les dépasser dès que possible. Je suis passé devant et j'ai fait de bons tours. Ensuite, Márquez et Dovizioso sont partis à la faute et j'ai pu avoir une seconde moitié de course un peu plus détendue.
Ces points sont importants pour le championnat parce que Márquez a glissé. J'ai réduit mon retard sur la tête et on est maintenant trois pilotes en 12 points.
Le problème, c'est qu'ils sont forts un peu partout. Le Mugello est une piste qui me plait beaucoup et je suis convaincu qu'avec ces pneus et cette moto je pourrai être rapide. Il faudra voir si ça suffit parce que Lorenzo est très compétitif là-bas, et puis il y a les Ducati et Márquez.
Je suis très content parce que notre moto est très compétitive, surtout en course où le rythme est toujours bon. Mais d'un autre côté, si on veut gagner des courses, il faut être assez compétitif le samedi matin. Cette année, il faut faire plus attention en course. Avec Bridgestone, on ne tombait quasiment jamais. Mais je suis convaincu qu'avec ces pneus je peux être plus compétitif au Mugello, je peux être plus rapide."

2e à l'arrivée

Il réalise un assez bon départ pour prendre la sixième place, alors que Jorge Lorenzo fait le all shot. Valentino est gêné avec Aleix Espargaro et Bradley Smith, mais il parvient à s'en défaire pour retrouver la sixième place dans le second tour.
Il prend la cinquième position dans le troisième tour en doublant Pol Espargaro et doit maintenant revenir sur Marc Marquez, quatrième, à un peu plus d'une seconde. L'écart se réduit en réalisant le meilleur tour en course, mais il augmente les tours suivants avec Marquez qui revient sur les deux Ducati officielles.
Andrea Iannone, second et revenant sur Lorenzo, chute, Valentino récupère ainsi la quatrième place. Valentino et Marquez reviennent petit à petit sur Andrea Dovizioso et les trois hommes se retrouvent roue dans roue au 13e tour. Valentino passe Marquez dans ce même tour, puis Dovizioso dans le tour suivant pour prendre la seconde place.
Nous sommes maintenant à mi-course et Valentino est à cinq secondes de Lorenzo. Marquez et Dovizioso chutent dans le 16e tour dans le même virage, Valentino a donc son premier poursuivant à cinq secondes, avec Maverick Vinales. Marquez repart dernier, mais avec les nombreuses chutes, se retrouve 13e.
Valentino, trop loin pour revenir sur son coéquipier, assure sa seconde place et c'est un doubler Yamaha, puis Vinales complète le podium.

Parti seulement septième, soit sa plus mauvaise qualification de la saison, il est parvenu à passer les pilotes un à un pour venir prendre les 20 points de la seconde place. Avec la chute de Marquez, les trois hommes forts de cette année se resserrent au championnat.

Une série de cinq vidéos sur Valentino a été créee. Valentino a présenté le premier épisode, au Mans, hier soir. Je vous l'ai traduit en créant des sous-titres en français afin d'en profiter pleinement.

Sa déclaration sur sa qualification :

"J'aurais pu faire un peu mieux parce que, heureusement, j'ai été un peu plus compétitif et je me suis senti un peu mieux avec la moto. Cet après-midi on s'est trompé de stratégie. J'ai été un peu bloqué par le trafic, mais j'avais quand même la possibilité de faire un bon tour à la fin. Je crois que mon potentiel m'aurait placé entre la 3e et la 5e places. Malheureusement j'ai fait une erreur, je suis arrivé trop fort au virage n°6, et cela m'a couté la deuxième ligne.
Mon rythme n'est pas mal, même si Lorenzo et Márquez ont peut-être deux dixièmes de plus. On va essayer de progresser demain et de trouver ces deux dixièmes. Je perds un peu dans deux freinages, où Jorge arrête un peu mieux la moto, et aussi en ligne droite. Mais cela dépend de certains réglages.
Il reste encore beaucoup de choses à tester, on a des idées, mais il faut voir si elles fonctionneront. Si ce matin, on avait continué à souffrir comme hier en termes de rythme, ça aurait été beaucoup plus difficile. En revanche, je me suis senti tout de suite mieux. Je suis probablement celui qui a le plus progressé, mais les autres ont progressé aussi et je suis donc resté un peu en retard.
Ce week-end, Lorenzo est très fort, il pilote très bien et il va tenter d'appliquer sa tactique et de partir fort. J'espère que quelqu'un arrivera à le gêner, mais pour ma part en m'élançant derrière je vais avoir beaucoup d'autres problèmes dans les premiers tours.
Ces premières courses ont montré que les dépassements étaient plus difficiles qu'avec Bridgestone. C'est dommage parce que toutes les modifications, y compris celle sur l'électronique, ont justement été faites pour rendre les courses plus spectaculaires. Il va encore falloir beaucoup travailler sur les motos et c'est quelque chose qui s'améliorera.
Il faudra voir comment seront les rythmes sur la durée. Pour essayer de faire une belle course, je dois progresser sur deux points où je souffre un peu. Et puis, les Ducati aussi sont fortes et, naturellement, elles sont difficiles à dépasser, et Pol Espargaró n'est pas mal non plus. On verra demain. Quoi qu'il en soit, après Lorenzo, il semble y avoir un beau petit groupe."

7e sur la grille de départ

En progrès depuis ce matin avec tout d'abord la FP3 terminée en septième position à un peu moins d'une demi-seconde, puis la FP4 conclue avec le troisième temps. Il a joué de malchance ensuite en qualifications alors que la première ligne était à sa portée.
En effet, gêné une première fois par la chute de Dani Pedrosa, qu'il a dû éviter en sortant de la piste lors de son premier run, il s'est retrouvé ensuite lors de son second run, dans la roue de Maverick Vinales, qui était beaucoup plus lent et l'a ralenti alors qu'il était sur le point d'améliorer son temps. Pour finir, alors qu'il était en train d'améliorer son chrono dans les deux premiers secteurs pendant une ultime tentative, il a loupé un freinage et perdu une seconde.

Sa déclaration sur les essais d'hier :

"Ce fut difficile. Dès le matin, nous avons débuté avec de nombreuses idées de set-up. Nous n'étions pas particulièrement lents, mais pas tellement rapides non plus. Puis, nous sommes revenus l'après-midi avec des idées pour améliorer le freinage et l'inscription en courbe.
J'ai ressenti beaucoup de vibrations sur le pneu avant, j'ai perdu du temps pour le changer. Ensuite, nous n'avions plus assez de temps pour trouver une modification nous permettant de faire un grand pas en avant.
Nous n'avons pas encore roulé avec les nouvelles gommes Michelin. C'est un domaine dans lequel nous pourrions progresser, dès demain.
Je ne me sens pas à l'aise avec la moto, et il nous faut absolument trouver quelque chose qui fonctionne. Mais le côté positif, c'est que nous avons déjà tenté beaucoup de réglages, qui ne seront plus à expérimenter à l'avenir. Nous continuerons à approfondir les recherches lors des 2 prochaines séances d'essais libres."

Cinquième à quatre dixièmes de seconde ce matin lors de la Fp1, cela était plus compliqué pour Valentino cet après-midi lors de la Fp2, qu'il a conclue avec le dixième temps à un peu plus d'une seconde.

Ce week-end, se déroule le grand prix de France au Mans, pour ceux qui ont la chance d'être sur place, je leur souhaite de passer un excellent week-end, de plus la météo semble être au beau temps pour tout le week-end, alors profitez bien.
Pour ceux qui comme moi vont suivre le grand prix depuis leur canapé et si vous n'avez pas la possibilité de suivre les courses en direct habituellement, sachez que France 3 va diffuser le grand-prix MotoGP, dimanche à partir de 13h30 et que Valentino sera également interviewé lors de l'émission Stade 2 qui débutera après à 17h30 sur France 2.

Les personnes sur place, qui souhaitent voir Valentino lors de la rencontre avec les pilotes, organisée à la Fan Zone AMV, sur la scène des concerts, sachez qu'il ouvrira les hostilités vendredi à 17h30.

Déclaration de Valentino lors de la conférence de presse :

"Il ne s’agit pas uniquement d’avoir la bonne stratégie. Il faut aussi être rapide ! Ici, ce sera plus difficile et la météo peut perturber le week-end. J’ai réalisé de bonnes courses en 2014 et 2015 en terminant deuxième les deux fois et notre objectif sera d’être aussi forts cette fois-ci.
Le Mans est un circuit avec beaucoup de freinages appuyés. Il faut donc avoir un bon équilibre sur la moto, mais il y a aussi des virages difficiles et il faut donc toujours trouver le bon compromis. Je crois que pour être rapide ici, il faut pouvoir freiner tard."

Aujourd'hui, avait lieu une journée d'essais sur le circuit de Jerez. Avec au programme pour Valentino, le test de trois pneus avant différents et un nouvel essai de la moto avec le réservoir d'essence situé à l'arrière, qui semble être définitivement écarté :

"Nous n’avions pas beaucoup de choses à tester, il s’agissait plus de voir des petits détails. Nous avons essayé la moto de 2016 avec un réservoir différent. Pour le reste, l’important était de travailler sur le pneu avant de Michelin. Nous avons essayé trois versions du pneu avant et nous avons trouvé quelque chose de positif, ce qui était le plus important.
Je me sens plus à l’aise avec le réservoir classique alors je pense que nous allons continuer avec la version standard."

Déclaration de Valentino après sa fabuleuse course d'hier, la première en catégorie reine où il parvient à boucler tous les tours en tête :

"J'espérais être très performant ici, même si je n'étais pas certain à 100 % de mon rythme. Ce circuit est très important pour moi car généralement elle donne un très bon indicateur de performance ; si je suis bon à Jerez, je devrais l'être sur les prochaines manches européennes.
Quand j'étais sur la grille de départ, mon mécanicien est venu me dire à l'oreille "Sois en tête du premier au dernier tour !" Moi qui m'attendais à souffrir lors des premiers hectomètres, je peux dire que son idée était finalement bonne ! Mon départ a été très rapide, et l'adhérence de mes gommes était satisfaisante avant même la fin de la première boucle. J'ai pris petit à petit de l'avance sur mes adversaires, c'était vraiment la meilleure sensation que je puisse avoir.
L'année passée, je parvenais à gagner mais souvent à l'arrachée, en dépassant un pilote dans les derniers tours. Ici, mon rythme régulier m'a permis de prendre suffisamment d'avance. Pendant les 10 derniers passages, j'étais victime de patinage dans les lignes droites. Cela m'a assez inquiété, et pour la jouer sécurité j'ai préféré garder un filet de gaz réduit de 50 % à l'accélération. Fort heureusement, je parvenais à refaire la différence dans les courbes.
Nous avons modifié une nouvelle fois notre moto ce matin, dans le but d'améliorer le freinage et la direction. Ainsi, mes trajectoires ont été meilleures, ce qui m'a bien aidé en course.
J'ai grandi dans les années 2000 avec Michelin, cette marque m'est très familière, tandis que lorsque Bridgestone est arrivé, j'étais déjà à un stade avancé de ma carrière, avec mes habitudes et mes préférences.
La chute à Austin est bien sûr très dommageable au niveau comptable ; désormais je prends les courses comme elles viennent, les unes après les autres, sans me concentrer sur le déroulé de la saison. Je dois profiter de chaque victoire acquise, car la réalité de la piste peut être modifiée dès la course suivante.
La nature du tracé du Mans convient très bien à notre machine. Il nous faut continuer à travailler de la même façon que ce week-end !"

Il réalise un très bon départ et prend la tête de la course, derrière, on retrouve Jorge Lorenzo et Marc Marquez, mais ce dernier se fait doubler par Dani Pedrosa dans le premier tour. Valentino se fait attaquer par son coéquipier dans le second tour, mais il résiste et reste devant.
Il réalise le meilleur temps au tour suivant et creuse un petit écart. Cet écart passe la seconde lors du septième tour et continu d'augmenter pour atteindre trois secondes à mi-course.
Marquez, jusque-là, dans la roue de Lorenzo, se fait distancer. Lorenzo revient sur Valentino pour se retrouver à deux secondes alors qu'il reste huit tours à parcourir, mais Valentino réagit et l'écart dépasse les quatre secondes à trois tours de l'arrivée.
Avec cette avance désormais confortable, il gère et s'impose devant Lorenzo et Marquez.

Week-end parfait pour Valentino, qui après avoir réalisé la pole position, s'impose en dominant ses adversaires avec l'art et la manière. Il ouvre ainsi son compteur de victoire pour la saison et avec Marquez troisième, revient à 24 points au classement général.

Déjà meilleur temps de la FP4 ce matin, après avoir enchaîné les tours rapides, Valentino conclut la journée en signant le meilleur temps des qualifications et partira donc en pole position pour le grand-prix de Jerez de demain.

Sa déclaration sur les essais d'hier :

"Je suis très content d’être de retour en Europe parce que nous sommes sur une piste magnifique et que l’ambiance est excellente. Le week-end de Jerez est toujours génial, surtout lorsqu’il fait beau et que la piste n’est pas dans un trop mauvais état.
J’ai pu être assez compétitif dès le matin. Nous sommes partis d’une bonne base pour les réglages et je me sentais bien sur la moto. J’ai aussi été assez rapide cet après-midi et je suis toujours resté dans le Top 5, ce qui est pas mal. Il y a plusieurs endroits où nous pouvons aller plus vite, notamment en améliorant le feeling à l’avant mais j’ai déjà de bonnes sensations sur la moto et nous essayerons de continuer à progresser demain."

En tête durant la deuxième moitié de la FP1 avant de la terminer en troisième position, Valentino a réalisé le cinquième temps lors de la FP2 de cet après-midi.

Sa déclaration avant d'arriver à Jerez, pour le grand-prix d'Espagne de ce week-end :

"Je suis très content d’arriver en Europe. J’ai été assez malchanceux au Texas mais nous devons rester positifs, même après une telle course. Nous avions bien amélioré durant les qualifications, je me sentais bien avec la moto comme avec les Michelin. Austin a toujours été un tracé compliqué pour moi mais cette année, c’était bien mieux.
Nous prenons désormais la direction de Jerez, un tracé bien éloigné des précédents, que j’adore. Nous devons continuer de travailler sur les pneus, comme nous l’avons fait durant les premières épreuves, de telle sorte à trouver des réglages qui leur correspondent. Et avant tout, nous devons essayer d’être sur le podium dimanche."

Et concernant sur son coéquipier, Jorge Lorenzo, qui part chez Ducati l'année prochaine :

"C’est difficile à dire pour moi mais c’est plus ou moins la même décision que la mienne. C’est à une époque différente mais ce sont des moments similaires dans nos carrières.
La Ducati semble avoir beaucoup progressé ces deux dernières années et c’est une moto compétitive, et certainement très différente de la Yamaha. Je connais le talent de Lorenzo en tant que pilote et je pense qu’il pourra être compétitif chez Ducati."

Cela fait un moment que l'on en parle dans les paddocks, mais rien n'était encore officiel. C'est désormais le cas, Jorge Lorenzo sera chez Ducati pour 2017 et 2018.
Valentino n'aura donc plus le même coéquipier l'année prochaine, mais on ne connait pas encore son nom. Même si le nom de Maverick Vinales revient souvent, ce dernier est désiré par de nombreuses équipes, à commencer par Suzuki qui aimerait beaucoup le garder.

C'est finalement un problème avec l'embrayage de sa moto, qui lui a fait perdre les devants de la course après le premier tour. Quant à sa chute, il s'agit d'une erreur de sa part, associée aux pneus Michelin qui ne pardonnent pas et c'est la sanction immédiate :

"Pour une raison que l'on ignore, cette année on a plus de problèmes d'embrayage. C'est peut-être le nouveau software, la nouvelle cartographie de départ ou celle du frein-moteur. Malheureusement, j'ai brûlé l'embrayage au départ et j'ai eu beaucoup de problèmes dans les deux premiers tours. Je devais n'accélérer qu'à moitié en ligne droite et tout le monde me passait. Jusqu'à la moitié ça va, mais quand tu mets l'autre moitié, l'embrayage patine.
J'ai essayé d'aller doucement et de ne pas le faire patiner. J'ai essayé de rester concentré parce que je sais que, généralement, l'embrayage revient. Habituellement, le feeling revient quand il se refroidit. J'étais là et j'avais l'impression que l'embrayage était en train de revenir. J'étais très confiant parce que je me sentais bien avec la moto, j'arrivais à bien freiner et à avoir un bon grip.
Je suis arrivé dans le virage n°2 et, franchement, j'ai eu l'impression d'y entrer comme je l'ai toujours fait mais j'ai visiblement fait quelque chose de mal. J'ai probablement serré deux mètres de plus et j'ai pris un peu plus la bosse.
Avec les Bridgestone on avait beaucoup de sécurité à l'avant et même si on faisait une petite faute, on perdait peut-être un peu de temps mais on ne tombait pas. Ces pneus sont différents : ils sont très performants, mais si tu fais une erreur ils ne pardonnent pas.. Pour moi, c'est assez normal. C'est comme avec les autres pneus, comme avec les Pirelli en Superbike, si tu fais une faute, tu tombes.
C'est un championnat différent parce que l'année dernière personne ne tombait presque jamais. L'année dernière, sur 18 courses je suis peut-être tombé trois fois et je suis déjà tombé trois fois cette année, et Jorge est tombé autant que moi. Cela signifie qu'il faut faire un peu plus attention avec l'avant. Si tu fais une erreur, comme moi en course ou comme Lorenzo ce matin au warm-up, tu le payes.
Je pense qu'il n'y a pas de solution. Les pneus vont rester tels qu'ils sont. Michelin peut travailler, bien sûr, mais on doit surtout travailler sur les motos pour qu'elles conviennent mieux à ces pneus et on doit essayer de ne pas faire ces erreurs.
Je suis très déçu, parce que le week-end a été positif, j'ai été plutôt compétitif et je m'attendais à faire une bonne course. Ce qui est important c'est de bien travailler sur les motos et d'essayer d'améliorer le package complet pour utiliser ces pneus. C'est ce qui fera la différence pendant la saison."

Il réalise un bon départ pour prendre un temps la seconde place, mais la cède à Jorge Lorenzo dans les premiers virages. Second après que Lorenzo n'écarte, puis ça bouge beaucoup dans le premier tour et Valentino se retrouve sixième, alors que Marc Marquez est en tête. Valentino double Dani Pedrosa, mais ce dernier réplique aussitôt.
Il chute au tour d'après en perdant l'avant, il ne peut pas repartir et signe son premier abandon de la saison.
Pedrosa perd le contrôle de sa moto sur un freinage et percute Andrea Dovizioso. Les deux hommes chutent alors qu'ils se battaient pour la cinquième place. Ce sont désormais les deux pilotes Suzuki qui se battent pour la quatrième place avec de nombreux dépassements.
À mi-course, Marquez à quatre secondes d'avance sur Lorenzo et c'est Andrea Inannone qui occupe la troisième place. Marquez s'impose et derrière cela ne bouge pas.

Malgré un bon départ depuis la première ligne, il s'est fait ensuite quelque peu bousculer dans le premier tour et en voulant refaire son retard, est parti à la faute. Après les forfaits coup sur coup des pilotes Yamaha, Marquez prend de l'avance au championnat.

3e sur la grille de départ

Après une bonne FP4, qu'il termine en troisième position, il parvient à se qualifier en première ligne pour la course de demain, en décrochant là encore le troisième temps.
En passe d'améliorer dans son dernier tour, il s'est retrouvé dans la roue de Maverick Vinales et à donc perdu son avance, mais au final, il est peu probable que sa position ait changé.
Nous avons encore une belle première ligne avec Marc Marquez et Jorge Lorenzo qui sont à ses côtés. Avec cette fois-ci, des conditions de course qui devraient être normal, le grand prix s'annonce intéressant.

Longtemps rélégué à une seconde, il parvient à améliorer son temps en fin de séance pour terminer la FP3 en sixième position.

Sa déclaration sur les essais d'hier :

"La deuxième séance s’est plutôt bien passée. J’ai de suite été rapide. Vers la fin, nous avons voulu essayer autre chose sur la moto. Malheureusement, j’ai commis deux erreurs dans mon dernier tour. Sans quoi, j’aurais pu être plus proche de ceux de devant. Nous avions un bon potentiel.
Je suis assez rapide dans tous les secteurs mais une erreur est vite arrivée. Nous devons comprendre le fonctionnement des pneus. Nous devons attendre de voir le pneu arrière plus dur qui arrivera demain. Notre décision n’est pas encore arrêtée non plus concernant le pneu avant car nous avons trois gommes à disposition. Ça ne sera pas facile. Je pense que les pneus seront un paramètre décisif pour la course."

Déjà de retour en piste pour le grand-prix d'Austin, qui se déroule ce week-end aux Etats-Unis. Valentino a d'abord réalisé le septième temps de la FP1, pour ensuite terminer sixième de la FP2. Alors qu'il était en avance dans les deux premiers partiels lors de son dernier tour, une petite erreur l'a empêché d'améliorer son temps.

Conférence de presse d'hier :

"Ce circuit est très difficile, long et technique. Il est très varié et l’an dernier ce n’était pas le meilleur circuit pour nous, mais j’avais réussi à finir sur le podium.Cette année, tout est différent. Nous devons comprendre le fonctionnement des pneus Michelin sur ce tracé. En général, ici on rencontre plus de soucis avec l’avant. Nous verrons si c’est aussi le cas ce week-end. Nous devons nous tenir prêts et nous verrons comment ça se passe durant les premières séances.
Ma course du Qatar n’a pas été mauvaise, et en Argentine ça a été difficile pour tout le monde, avec la course divisée en deux parties en raison de problèmes de pneu arrière. Il faut attendre vendredi pour comprendre l’allocation de pneus par rapport à ce circuit. Voir ceux qui conviennent le mieux à notre moto. En 2014 et 2015, le pneu avant s’est usé ici du côté droit et on a peiné en fin de course. Les Michelin semblent plus durs, et on espère que la dégradation sera moindre.
Mais en dehors de ça, nous avons encore beaucoup de travail à faire. Nous devrons rester concentrés car le circuit est long et difficile.
Lorenzo chez Ducati ? Je ne sais pas. Personne ne veut parler du futur de Lorenzo chez Ducati, et c’est valable pour moi aussi."

Déclaration de Valentino après la course, qui regrette d'avoir été obligé de changer les pneus, mais se réjouit de prendre les 20 points de la seconde place :

"Pour moi, personnellement, non, on aurait pu faire la course sans aucun problème, on aurait pu faire 25 tours. Pendant le week-end, on n'a jamais eu de problèmes de pneus avec la Yamaha, mais à cause d'un problème avec une autre moto, il a fallu tout changer alors qu'on n'avait pas de soucis. Mais si c'est pour des raisons de sécurité, c'est ok. Je suis trop vieux pour sauter d'une moto à l'autre !
C'est dommage parce que, pendant la première partie de la course, j'étais beaucoup plus compétitif. Je me suis dit que j'aurais pu mener une très bonne bagarre pour essayer de gagner. C'était une belle bagarre. C'était très amusant parce que les deux motos ont différents points forts et points faibles. Cela aurait pu être intéressant pour le reste de la course, mais il a fallu que l'on s'arrête et ensuite je n'ai pas été assez fort pendant la seconde moitié.
Avec la deuxième moto, en particulier avec le second train de pneus, je ne me suis pas bien senti et j'ai eu énormément de difficultés à garder le même rythme. Les deux motos sont exactement les mêmes parce qu'on avait trouvé de bons réglages hier, mais avec la deuxième moto je n'ai jamais eu de bonnes sensations.
Avec la pluie de la nuit dernière, le niveau de grip a changé et on est revenu un peu à ce qu'on avait vendredi. On a plus de mal dans ces conditions.
Les conditions étaient très mauvaises, je n'ai jamais réussi à entrer dans le rythme. Et puis Viñales et les deux Ducati sont arrivés. À un tour et demi de la fin, Iannone m'a passé dans le virage n°5, ce qui n'était pas le bon endroit. D'ailleurs on a tous les deux élargi notre trajectoire et Dovi nous a repris. J'ai pensé que le podium s'était envolé, parce que je ne pouvais rien faire. A chaque fois que j'essayais d'attaquer plus, je bouclais un bon tour, mais ensuite je faisais une grosse faute. Mais ensuite, les deux Ducati sont sorties dans le dernier virage.
Ces 20 points sont de l'or pour le championnat. C'est surtout mon premier podium de la saison, je très heureux pour mon team et pour Yamaha."

2e à l'arrivée

Il réalise un assez bon départ malgré avoir patiné sur la grille de départ et se retrouve second après avoir passé Marc Marquez, tandis que Andra Dovizioso prend la tête. Marquez prend le commandement et Valentino reprend la seconde place sur Dovizioso.
Jorge Lorenzo, sixième, chute alors qu'il reste 15 tours à parcourir. Alors que Marquez avait pris une petite avance, Valentino revient dans sa roue, jusqu'à le doubler, mais il se fait une petite chaleur et cède aussitôt sa place.
Les deux pilotes rentrent changer de moto en même temps à mi-course, ils ressortent roue dans roue, mais Tito Rabat, n'étant pas encore rentré au stand, s'intercale entre les deux au moment de reprendre la piste. Du coup, Valentino se retrouve à trois secondes de Marquez.
Valentino, moins rapide dans cette deuxième partie de course, laisse Marquez s'échapper et se voit rejoindre par Maverick Vinales à sept tours de l'arrivée. Il parvient à le contenir et ce dernier chute à trois tours du drapeau à damiers.
C'est maintenant face à Iannone qu'il doit résister et il se fait passer par les deux Ducati. Valentino passe Iannone à deux reprises, mais il ne parvient pas à rester devant et les deux Ducati vont au tapis dans le dernier virage pour offrir la seconde place à Valentino alors que Marquez s'impose et Dani Pedrosa complète le podium.

Une superbe belle première partie entre Valentino et Marquez, puis une seconde partie beaucoup plus compliquée pour Valentino, qui prenait presque une seconde au tour et se voyait finir une nouvelle fois au pied du podium. Mais c'était sans compter la chute des deux Ducati juste devant lui avant de franchir la ligne droite d'arrivée. Avec la chute de Lorenzo, Valentino se retrouve second au championnat.

Alors qu'une FP5 était programmée ce matin pour essayer les nouveaux pneus qui seront utilisés pour la course, en remplacement de ceux d'hier, cette dernière a dû être annulée à cause de la pluie.
Si jamais la piste séchait avant le départ de la course, les pilotes devront partir avec des pneus dont ils n'ont aucune donnée sur l'ensemble du week-end.

Sa déclaration sur sa qualification d'hier :

"L’année dernière les séances de qualifications s’étaient mal passées au Qatar comme ici en Argentine mais les deux courses avaient été fantastiques. Cette fois-ci nous avons fait une bonne qualification mais la course se joue demain. Quoi qu’il arrive, je suis satisfait parce que nous faisons du bon travail, que nous pouvons continuer à progresser et que nous avons un bon rythme.
Je crois qu’il va être difficile de nous battre avec Márquez parce que c’est le plus rapide mais nous ne sommes pas si loin que ça. L’important est de faire une bonne course et de nous battre pour le podium."

2e sur la grille de départ

Seulement 10e lors de la FP3, Valentino a ensuite passé un cap en réalisant le troisième temps durant une FP4 perturbée par des problèmes pneumatiques sur la moto de Scott Redding (éclatement à haute vitesse), qui a valu deux drapeaux rouges et l'interdiction de se reservir des pneus tendres pour le reste de la journée, pour la sécurité des pilotes.
Mais Valentino a franchi encore une étape en qualifications en étant très vite dans le coup, pour finalement décrocher le deuxième temps. Ce qui nous offre une belle première ligne avec Marc Marquez et Jorge Lorenzo à ses côtés.

Ce week-end, ou plus exactement, le 31 mars, Valentino a fêté ses 20 ans de grand prix. rappelez-vous, il s'agissait du grand prix de Malaisie 125cc en 1996 où il débutait en championnat du monde. Course où d'ailleurs il brilla par une belle sixième place. La même année, il décrocha sa première victoire à Brno, au grand prix de République Tchèque. Viendra l'année suivante, son premier titre de champion du monde, puis huit autres viendront ensuite.
Valentino a brillé avec toutes les cylindrées, 125cc, 250cc, 500cc, 990cc, 800cc et 1000c. 1000cc avec lesquelles il brille encore à ce jour, avec deux titres de vice champion du monde ces deux dernières années. D'abord en 2014 où il parvient à dominer son coéquipier, puis plus récemment, en 2015, où il a dominé la saison jusqu'au dernier grand prix, pour manquer un 10e titre pour cinq petits points.
Malgré toutes ces années, Valentino a toujours soif de victoire, il est toujours aussi motivé et peut-être même jamais aussi bien préparé. Et l'histoire ne va pas s'arrêter là, puisqu'il a récemment resigné pour deux ans avec Yamaha, de quoi encore nous régaler.

Pour l'occasion, je vous mets en téléchargement, un dossier de 26 pages, rédigé récemment dans un magazine Moto Revue

Sa déclarations sur les essais d'hier :

"Quand il y a peu d'adhérence comme ici, Honda qui peut mieux gérer le survirage, souffre moins, et nous met en difficulté. En fait, il n'y a pas uniquement les Honda officielles qui sont devant, mais aussi celles de Miller et de Crutchlow."

Que se passe-t-il ?

"On roule comme sur piste mouillée, on se penche moins, vous ne pouvez pas aller hors trajectoire au risque de tomber. Il faut toujours faire attention et conduire en douceur."

La piste ne s'est pas améliorée depuis ce matin ?

"Moins que ce que je pensais, la chaleur était aussi étouffante et il est difficile de faire beaucoup de tours."

Viendrez-vous avec la commission de sécurité pour les années à venir ?

"Nous sommes très bien habitués en Europe, où l'adhérence est déjà à 80, 90 % dès les premiers tours. Ici, c'est un circuit peu utilisé, une solution serait de faire quelques courses avant le grand prix pour le nettoyer."

Les pneus sont-ils aussi en cause ?

"Au Qatar, nous étions très forts avec Michelin, le pneu français, mais historiquement, il avait toujours été compétitif à Losail. Ici c'est un peu plus difficile, ils n'ont pas fait de test l'an dernier. Finalement, nous sommes tous pareils et cela reste ouvert, celui qui travaillera bien s'en sortira mieux.

importants c'est également vrai que de faire la Q1 cette année est moins désavantageux parce qu'ils peuvent utiliser soit les pneus durs, soit les softs, ce n'est pas un problème de quantité."

Vous avez parlé d'un risque de pluie...

"Je suis très préoccupé par cette question avec un asphalte aussi sale. La pire des situations serait qu'il pleuve et que l'on ait du soleil en course, on devrait repartir de zéro."

Premier pilote Yamaha en FP1 et en FP2, avec les sixième et septième temps, Valentino débute prudemment sur le circuit de Termas de Rio Honda, en Argentine, encore très sale et délicat.

Conférence de presse d'hier :

"Un tas de nouvelles choses ont été introduites cette année. J’ai fait une bonne course au Qatar, je suis parvenu à rester dans le premier groupe alors que le rythme était très élevé. Malheureusement je n’ai pas réussi à terminer sur le podium, ce qui était mon objectif initial. Nous allons travailler encore plus pour être davantage compétitifs. Les courses sont désormais plus ouvertes suivant le choix de pneu effectué. Nous devons rester concentrés pour prendre les bonnes décisions. Nous verrons également quelle sera la météo ce dimanche.
J’aime ce tracé. Les portions y sont très techniques. L’an dernier, j’avais fait une belle course. Mais être rapide ne suffit plus tant les écarts sont très serrés. Nous devons trouver quelque chose de plus.
J’ai décidé de poursuivre ma collaboration avec Yamaha. Je sais que je vais devoir produire un gros effort pour rester au top de ma forme mais je suis content. Maintenant que je suis fixé sur mon avenir, je peux pleinement me concentrer sur la course. C’est important pour nous de faire mieux qu’au Qatar.
Nous avons couru à Buenos Aires par le passé. En 1998, le Grand Prix d’Argentine faisait office de dernière épreuve. Ce fut une très belle course mais mon meilleur souvenir est sans doute l’édition 2015. Nous avions fait une fantastique prestation. Nous devons donner le maximum pour reproduire la même chose, tout en étant rapide de bout en bout."

Sa déclaration après la course :

"Ce fut une grande course. Le rythme était très soutenu du début jusqu’à la fin mais malheureusement j’ai dû rester derrière. Ma vitesse ne m’a pas permis de tenter la moindre attaque. J’étais aux avant-postes mais je n’ai jamais eu de réel affrontement, j’étais toujours un peu en retrait. Nous avons besoin de quelques km/h en plus, et peut-être qu’avec un bon choix de pneus nous pourrons faire la différence. Avec les pneus soft, j’aurais pu aller plus vite ou l’inverse, je ne sais pas.
A l’arrivée, nous sommes derrière, au pied du podium mais ce fut tout de même une bonne course. J’ai pris un bon départ, nous étions là, nous sommes compétitifs. Toutefois nous devons encore travaillé.
L’an passé en Argentine, j’avais réalisé une très belle course, une des plus belles. J’ai un très bon rythme, j’avais pu remonter. Mais cette année, ça pourrait être une toute autre histoire, tout particulièrement d’un point de vue des pneus. Nous devrons comprendre leur fonctionnement."

4e à l'arrivée

Il réalise un bon départ et prend aussitôt la quatrième place, derrière Andrea Dovizioso, Andrea Iannone et Jorge Lorenzo, auteur du holeshot. Les deux Ducati passent Lorenzo dans la ligne droite et Marquez ferme le groupe de cinq pilotes qui se sont maintenant détachés.
Ce dernier double Valentino dans le troisième tour. Iannone, en bagarre avec son coéquipier, chute lors du septième tour, Valentino reprend ainsi la quatrième place, toujours dans la roue de Marquez.
Lorenzo prend la tête de la course au neuvième tour. À cinq tours de l'arrivée, Valentino a une seconde de retard, mais il revient en fin de course. Lorenzo, à l'abri de toute attaque, s'impose alors que Marquez, Dovizioso et Valentino se battent pour la seconde place, mais Valentino n'est pas en mesure d'attaquer et termine quatrième.

Dans le coup jusqu'au bout, mais Lorenzo avait quelque chaise de plus aujourd'hui et il loupe le podium pour seulement un dixième de seconde sur Marquez.